C’est Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster, créé cardinal lors de ce consistoire, qui a eu l’initiative de cette rencontre, après celle de 2012 entre la chapelle musicale pontificale et le chœur de l’abbaye de Westminster.
Travailler avec le choeur de la cathédrale de Westminster – qui a de nombreux liens avec l’Eglise anglicane – n’est pas « une exception », précise le P. Palombella : c’est certes « un grand honneur », car il compte « parmi les plus importants au monde et occupe une place de premier plan dans la musique sacrée anglaise ».
Mais c’est aussi « la normalité », la réponse à « un mandat ecclésial sans lequel toute professionnalité musicale commencerait inexorablement à s’effriter dans une autoréférentialité trompeuse ».
En effet, explique-t-il, la « véritable identité profonde du choeur de la chapelle Sixtine » ne peut se vivre « qu’à l’interne d’un service ecclésial, où l’évangélisation est l’axe porteur de toute l’activité ».
« Le vrai service ecclésial exige le dialogue, la confrontation, l’amorce de processus culturels pour aborder des lieux où la théologie et la diplomatie ne peuvent pas toujours parvenir », poursuit le P. Palombella, qui estime que le répertoire du chœur de la Sixtine doit « permette de trouver des liens profonds avec des réalités du monde entier », comme depuis plusieurs années « avec les confessions anglicane, luthérienne, orthodoxe ».
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