Barah Mikaïl- La Syrie, composée à près de 80 % de musulmans sunnites, a la réputation d’être un « havre de paix » pour ses minorités confessionnelles, dont les chrétiens. Or, ceuxci répondent à des affiliations et courants théologiques divers.
De plus, s’ils bénéficient d’une situation enviable par rapport à beaucoup de leurs homologues de la région, ils restent aussi craintifs devant l’ampleur des enjeux prévalant aux niveaux tant local que national et/ou régional. C’est pourquoi il convient de s’interroger sur les logiques inhérentes à cette apparente « exception syrienne », et de pointer par extension les risques qui pèsent dans le cas d‘un pays qui demeure bien loin d’être envisagé d’un oeil favorable par une dite « communauté internationale » généralement aveugle vis-à-vis de la réalité des logiques proche-orientales.