Les cloches de Bkerké ont sonné hier à l’occasion de l’anniversaire annuel de l’élection du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, qui a reçu plusieurs visiteurs.
Le patriarche a conféré notamment avec le député Ahmad Fatfat, qui a indiqué à l’issue de la rencontre que l’entretien a été marqué par la « franchise ».
« Nous avons évoqué certaines clarifications que le patriarche a faites au sujet des propos qui lui ont été attribués par Reuters. Il m’a expliqué qu’il a fait la distinction entre le régime dictatorial en Syrie et le peuple syrien, qui est apte à se démocratiser et prêt à se développer », a indiqué M. Fatfat.
« C’est véritablement sa position », a-t-il ajouté, précisant que le prélat maronite avait auparavant condamné tous les crimes qui ont lieu en Syrie.
« Nous espérons qu’il y ait une solidarité nationale, et tout comme il existe une solidarité entre les musulmans libanais et les chrétiens d’Irak et d’Égypte, fondée sur leurs convictions nationales, nous souhaitons qu’il y ait une position chrétienne claire par rapport aux exactions commises à l’encontre des musulmans de Syrie, voire même de tous les chrétiens, musulmans et autres communautés », a ajouté le député.
Par ailleurs, l’ambassadeur du Mexique au Liban, George Fariz, s’est rendu chez le patriarche pour discuter avec lui de sa prochaine visite pastorale au Mexique.
« Je crois que ce qui se passe dans le monde arabe en général, et non seulement en Syrie, constituera le sujet principal qui sera évoqué par le patriarche (…) au cours de sa visite au Mexique où il participera à un congrès d’une grande importance qui sera organisé sous le patronage des émigrés », a-t-il dit.
L’ancien député Gebran Tok, également reçu par le patriarche, a dénoncé pour sa part « les campagnes orchestrées contre Bkerké, quelles qu’en soient les origines ».
Également parmi les visiteurs du prélat maronite, l’ancien député Talal Meraabi, qui a salué les visites effectuées par le patriarche à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, soulignant l’apport positif de ces déplacements. À l’issue de la rencontre, l’ancien député a indiqué que la visite visait à réaffirmer son attachement à l’unité du Liban et à la coexistence, et son insistance pour que se poursuive le travail commun entre toutes les parties.
« Nous faisons face à une grande crise dans la région (…). Au milieu de toutes ces révolutions arabes, nous espérons que les Libanais resteront unis et réaliseront le danger de toute prise de position durant cette période délicate », a-t-il dit. Et d’insister sur la nécessité d’interpréter les propos du patriarche « dans le sens de l’intérêt du Liban ».
« C’est véritablement sa position », a-t-il ajouté, précisant que le prélat maronite avait auparavant condamné tous les crimes qui ont lieu en Syrie.
« Nous espérons qu’il y ait une solidarité nationale, et tout comme il existe une solidarité entre les musulmans libanais et les chrétiens d’Irak et d’Égypte, fondée sur leurs convictions nationales, nous souhaitons qu’il y ait une position chrétienne claire par rapport aux exactions commises à l’encontre des musulmans de Syrie, voire même de tous les chrétiens, musulmans et autres communautés », a ajouté le député.
Par ailleurs, l’ambassadeur du Mexique au Liban, George Fariz, s’est rendu chez le patriarche pour discuter avec lui de sa prochaine visite pastorale au Mexique.
« Je crois que ce qui se passe dans le monde arabe en général, et non seulement en Syrie, constituera le sujet principal qui sera évoqué par le patriarche (…) au cours de sa visite au Mexique où il participera à un congrès d’une grande importance qui sera organisé sous le patronage des émigrés », a-t-il dit.
L’ancien député Gebran Tok, également reçu par le patriarche, a dénoncé pour sa part « les campagnes orchestrées contre Bkerké, quelles qu’en soient les origines ».
Également parmi les visiteurs du prélat maronite, l’ancien député Talal Meraabi, qui a salué les visites effectuées par le patriarche à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, soulignant l’apport positif de ces déplacements. À l’issue de la rencontre, l’ancien député a indiqué que la visite visait à réaffirmer son attachement à l’unité du Liban et à la coexistence, et son insistance pour que se poursuive le travail commun entre toutes les parties.
« Nous faisons face à une grande crise dans la région (…). Au milieu de toutes ces révolutions arabes, nous espérons que les Libanais resteront unis et réaliseront le danger de toute prise de position durant cette période délicate », a-t-il dit. Et d’insister sur la nécessité d’interpréter les propos du patriarche « dans le sens de l’intérêt du Liban ».
L'orient le jour