Dans leur communiqué final, les évêques appellent l’Union européenne et ses citoyens à notamment « s’abstenir de se faire des reproches mutuellement » et à « adopter une nouvelle vision politique à long terme pour surmonter la crise ».
« Dans la situation actuelle, une culture du reproche ne mènera nulle part », affirment-ils. « Les européens doivent rester unis et solidaires », car, expliquent-ils, une crise n’est pas obligatoirement « synonyme de déclin », mais peut constituer « une opportunité pour aller vers un renouveau ».
Conscients que des solutions techniques et à court terme ne sont pas suffisantes, la commission souligne la nécessité d’adopter « une vision à long terme » pour les institutions européennes et le modèle socio-économique qu’elles défendent.
Il convient en particulier, ajoutent-ils, de « mieux prendre en compte les intérêts de la jeune génération », qui risque d’être « une des principales victimes de la crise ».
Face à des sociétés « menacées par le populisme et la division », et où le relativisme moral est, disent-ils, en train de modifier le sens de la responsabilité personnelle et collective, les évêques se disent convaincus que l’Église peut être une « force de cohésion et d’espérance ».
Les évêques de la Comece annoncent par ailleurs avoir adopté une déclaration sur l’économie sociale de marché, intitulée « Une communauté européenne de solidarité et de responsabilité », qui sera publiée dans plusieurs langues début janvier 2012.