Il a souligné l’accueil « chaleureux » et « joyeux » réservé à Benoît XVI lors de la rencontre de Guanajuato avec les enfants, samedi soir.
Il a retenu que Benoît XVI a insisté sur l’éducation à la fois « culturelle », « morale », et de la « conscience » des jeunes, comme seule voie pour « combattre la violence ».
Répondant aux journalistes, il a exclu une rencontre avec les candidats à la présidentielle tout comme une rencontre avec le président du Venezuela Hugo Chavez à Cuba : ce dernier se trouve en effet sur l’île pour un cycle de radiothérapie. « Je ne suis pas informé de cela, mais je ne crois pas qu’il y ait de possibilité concrète. J’en serais très surpris », a-t-il déclaré.
Dans les discours de Benoît XVI, il a aussi attiré l’attention sur l’appel à la « liberté religieuse » : l’Eglise, a-t-il dit, « ne demande pas de privilèges mais de participer à la vie de la société mexicaine ».
Il a par ailleurs confirmé la rencontre qui a eu lieu, samedi, 24 mars, entre Benoît XVI et les familles de victimes du terrorisme et du trafic de drogue, mais il n’y a pas de rencontre prévue, a-t-il précisé, avec des victimes de la pédophilie.
Lorsque de telles rencontres ont eu lieu, a-t-il ajouté, les rencontres étaient « demandées par les évêques » et il y avait eu une « préparation », ces personnes étant insérées dans un processus de « dialogue et d’assistance » qui impliquait l’Eglise. Il a aussi rappelé que le pape ne rencontre pas toujours des victimes de la pédophilie : ce n’a pas été le cas ni en France ni au Portugal par exemple.
Certaines personnes ont demandé une rencontre avec « une certaine agressivité et une certaine ambiguïté »: « on disait vouloir rencontrer le pape, mais on ne voulait pas l’écouter dans un dialogue profond, de spiritualité ».
Surtout, le P. Lombardi a déploré les accusations contre Benoît XVI: « Il est injuste de parler de Benoît XVI comme d’un pape qui a agi contre la vérité et contre la transparence ». Il a aussi repoussé les accusations selon lesquelles le cardinal Joseph Ratzinger aurait été au courant des agissements du P. Marcial Maciel (+2008) dès 1998 et aurait cherché à occulter le scandale : il a fait valoir qu’un « grand nombre de documents » démontrent le contraire. Le P. Maciel a été suspendu « a divinis » par une décision de la Congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée personnellement par Benoît XVI lui-même en 2006.
Le P. Lombardi a également repoussé les accusations contre Jean-Paul II qui « n’avait pas conscience de la double vie, du côté obscur de Maciel ». Il a rappelé qu’à ce sujet « il y a eu une déclaration solennelle au cours de son procès de béatification ».
« Les deux papes ont toujours été pour la vérité et la transparence dans ce domaine », a-t-il conclu.
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