Dans le premier message de Noël de son pontificat, le pape François a demandé à ce que « les migrants en quête d’une vie digne trouvent accueil et aide ».
En réponse à ce message, à Rome, plusieurs immigrés qui avaient entamé une grève de la faim le 28 décembre, ont interrompu leur mouvement de protestation et ils ont décidé d’écrire une lettre au pape et de l’informer de leur situation. La lettre a été remise au directeur de la Caritas de Rome, le P. Emanuele Giannone.
Les immigrés s'étaient cousu la bouche avec du fil pour dénoncer les conditions dans lesquelles ils se trouvent depuis des mois. Certains d’entre eux sont détenus dans l’attente de papiers pour obtenir l’asile politique, d’autres attendent d’être rapatriés.
Depuis la semaine dernière, environ 20 immigrés placés en détention dans divers centres d’identification de la capitale, ont pris part à la grève de la faim. Le maire de Rome, Ignazio Marino, a déclaré que l’heure était venue de rouvrir le débat sur le traitement inhumain des immigrés dans ces centres et il a exhorté le Parlement à protéger les migrants fuyant les guerres, les violences et la pauvreté.
Selon les normes actuelles sur l’immigration, les immigrés peuvent être retenus pendant une période de 18 mois, dans l’attente de trouver une solution à leur situation ou que de leur pays d’origine, arrivent les papiers dont ils ont besoin.
Traduction d'Océane Le Gall
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