Trois cents vainqueurs du concours Europe 2007-2008, organisé par le mouvement pour la vie italien (MPV), en collaboration avec le forum des familles AGE, AGESC, FIDAE, UCIIM, USMI école et culture, sur le thème « Europe et droits de l'homme.
Nous jeunes protagonistes », se sont réunis hier mercredi dans l'hémicycle du Conseil de l'Europe pour discuter et voter un document qui sera envoyé à tous les parlementaires européens et à toutes les écoles italiennes.
Les participants ont discuté et voté des amendements sur un document qui, au nom de la grandeur culturelle et civile de l'Europe, rejette l'avortement, la destruction des embryons, l'euthanasie et demande la reconnaissance des racines chrétiennes pour défendre la liberté religieuse et interdire les persécutions des croyants.
Le document final souligne que « chaque vie est digne d'exister et a toujours la plus haute valeur » et « est un droit de chaque être vivant de l'espèce humaine quels que soient son age, sa santé, ses biens, sa position sociale, sa nationalité ».
L'importance du respect et de la promotion des droits de l'homme est soulignée dans le document qui dénonce également la contradiction de l'Europe, qui, tout en ayant lancé et promu les droits de l'homme, permet aujourd'hui « la diffusion de l'avortement, l'utilisation en vue de la destruction d'embryons humains à des fins expérimentales, l'euthanasie dans certains pays ».
Les jeunes demandent donc « la reconnaissance du droit à la vie de sa conception à sa mort naturelle » comme « conséquence rationnelle de la doctrine des droits de l'homme ».
Après avoir remercié l'Europe pour la promotion de la paix et de la démocratie dans le monde, le document relève la nécessité de demander à l'ONU un moratoire universel dans l'exécution des condamnations à mort. A ce propos, les jeunes dénoncent l'avortement assimilable à une condamnation à mort pour les enfants conçus et non encore nés et rejette l'idéologie qui voit « l'avortement comme un droit humain fondamental ».
Face à l'immense développement scientifique, les jeunes proposent un encouragement de la recherche avec des bourses d'études et la création d'emplois, mais considèrent comme contradictoire et contraire aux droits humains le choix européen de destiner des fonds communautaires à la destruction d'embryons humains pour en prélever des cellules souches.
Mais aussi parce que, précise le document, « on peut obtenir des résultats thérapeutiques plus rapides et efficaces en utilisant des cellules de tissus adultes ».
Le document demande en outre un soutien au génie féminin et aux politiques d'aide et d'assistance particulière pour les mères et les enfants.
En ce qui concerne la famille et le mariage, le document approuve les mesures à caractère culturel, économique et social pour renforcer, soutenir et promouvoir le lien familial naturel entre un homme et une femme.
En conclusion, le document défend la liberté religieuse et demande à l'Union européenne de faire entendre sa voix de manière plus forte dans la défense de la « liberté de toutes les religions » et en particulier de sauvegarder ses propres racines, sa culture et la civilisation européenne.Antonio Gaspari- ROME, Jeudi 23 octobre (ZENIT.org)