Le Service missionnaire des jeunes s’appelle aujourd’hui « Missio Jeunes », et sa passion pour la mission universelle de l’Eglise reste la même, une mission « vécue dans le cœur de Marie, Etoile de l’évangélisation ».
Le 25 avril, le P. Buono a célébré une messe d’action de grâce au sanctuaire de la Bienheureuse Vierge du Rosaire de Pompéi. Et un congrès national pour marquer cet anniversaire se tiendra à Frascati, près de Rome, du 28 avril au 1er mai.
Le mouvement se souvient de la dernière audience générale de Paul VI, à Castelgandolfo, en présence de quelque 200 jeunes missionnaires. Le pape s’était adressé personnellement à eux, faisant l’éloge de leur « précieux et généreux » engagement au sein de leurs Eglises particulières en disant : « Que notre bénédiction apostolique descende sur vous et suscite d’abondantes faveurs du ciel ».
Il évoque aussi de sa rencontre de 1979 avec Jean-Paul II, toujours à Castelgandolfo : le bienheureux pape leur a parlé longuement, désirant leur transmettre sa « passion missionnaire chargée d’amour pour le Christ et pour sa Mère Marie ».
L’idée d’instaurer un service missionnaire des Jeunes est partie de la nécessité urgente de faire renaitre dans le cœur des jeunes le sens de la mission, explique le P. Buono.
Dès la fin des années 70, en Italie, les premiers jeunes impliqués dans le mouvement ont commencé à multiplier leurs rencontres avec les autres jeunes des différents diocèses et instituts missionnaires, surtout dans les régions du sud de l’Italie, en Sicile et en Sardaigne, sensibilisant au fur et à mesure évêques et directeurs des bureaux missionnaires à la nécessité de créer « un organisme qui mette en lien les divers groupes de jeunes et leur donne une formation missionnaire, spirituelle et théologique, conforme à la dimension universelle de l’Eglise ».
Le tout premier Congrès missionnaire des groupes de jeunes remonte au 12 décembre 1971 : il a eu lieu au séminaire national du PIME, fondé par le bienheureux P. Paolo Manna, à Trentola Ducenta, dans la province de Caserte. Pendant le congrès, il reçut le nom de « Service Missionnaire des Jeunes ».
Le deuxième congrès a eu lieu le 19 mars 1972, à Avellino, au séminaire diocésain, et il a été présidé par l’évêque local. Et c’est le 25 avril suivant, que le directeur national des OPM a proclaméofficiellement la naissance du mouvement, en présence des quelques 85 directeurs diocésains OPM et responsables du mouvement réunis à Sorrento, près de Naples.
Deux mois plus tard, le premier congrès national a eu lieu à Foggia ; en juillet 1973 le deuxième, à Tarente ; puis à Amalfi en décembre de la même année ; à Mascalucia (Catane), en décembre 1974, ce dernier accueilli par le P. Salvatore Carzedda, un jeune missionnaire du PIME qui partira ensuite pour les Philippines où il sera tué à Zamboanga City, capitale de l’île de Mindanao, le 5 mai 1992 : il est considéré comme un martyr du dialogue interreligieux.
Le directeur national des OPM, Mgr Federico Federici, avait souligné, lors du premier conseil national à Rome en 1973, « l’esprit de jeunesse qui anime les Oeuvres pontificales missionnaires ». Les statuts du mouvement ont été approuvés au conseil national de 1977, sous forme de « Déclaration du Service missionnaire des jeunes ».
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