La conférence de presse s’est tenue en présence notamment du vice-président de l’ordre des journalistes, Saïd Nassereddine, du président du syndicat des imprimés, Halim Matar, et de son adjoint Yasser Nehmé, du président du syndicat des maquettistes et graphistes, Ernest Baaklini, et du rédacteur en chef des éditions « Dar alf layla w layla », Antoine Chidiac.
« Nous avons assuré les journalistes, les employés et les ouvriers de notre soutien, lors de précédents communiqués. Il est important qu’ils obtiennent leurs droits », a affirmé Saïd Nassereddine. Il a déploré la tournure qu’ont pris les événements, regrettant « la chute de l’empire bâti par Melhem Karam ». Il a toutefois souligné son refus de « s’ingérer dans les conflits entre les héritiers du disparu ».
De son côté, Antoine Chidiac a fait part de la solidarité de la grande famille des employés des éditions « Dar alf layla w layla ». Il a regretté que cette famille soit aujourd’hui confrontée à « une des plus graves crises de l’histoire de la presse » et déploré « l’arrêt arbitraire des cinq publications ». « Il est important de tenir compte des droits des journalistes, des employés et des ouvriers, a-t-il dit, sans oublier l’aspect éthique du problème, autrement dit l’engagement journalistique à l’égard du lecteur. »M. Chidiac a précisé à ce propos que « l’un des héritiers de Melhem Karam, son fils Saër, avait tenté de poursuivre l’activité du groupe et de faire paraître les publications, mais qu’il n’a rien pu faire, vu le départ pour Paris de son frère Karam et de sa sœur Karma ». Et d’inviter toutes les personnes concernées à la solidarité, afin que chacun puisse recouvrer ses droits.