Le pape a confié sa reconnaissance pour les moments « d’intense prière et de communion profonde » vécus ces deux derniers jours (cf. Zenit du 24 novembre et Zenit du 25 novembre 2012). Pour Benoît XVI, il s’agit d’un évènement « qui concerne l’Eglise universelle, appelée à être signe d’espérance pour tous les peuples ».
Il a rappelé en anglais que le collège des cardinaux est chargé « d'élire le successeur de Pierre » et de « le conseiller sur les questions de grande importance ».
Là où sont les cardinaux, « dans les bureaux de la Curie romaine ou dans leur ministère dans les Eglises locales », ils partagent « d'une manière spéciale la sollicitude du pape pour l'Eglise universelle », a-t-il ajouté.
Concrètement, ils s’unissent « aux efforts du pape pour promouvoir dans le monde la sainteté, la communion et la paix de l'Église », ils sont engagés à « défendre le troupeau du Christ » et ce « jusqu'à l'effusion de leur sang » dont la « couleur vive de leurs robes » est le signe, a poursuivi le pape.
Encourageant les nouveaux cardinaux à rester « confiants et forts » dans leur mission, il leur a proposé le modèle des saints, qui « sont la réalisation la plus accomplie de l’Eglise » : en effet, a-t-il souligné, « ils l’ont aimée et, se laissant modeler par le Christ, ont dépensé leur vie entière pour que tous les hommes soient éclairés par la lumière du Christ ».
Benoît XVI a invité, en espagnol, à « prier avec ferveur pour les nouveaux cardinaux, afin qu’ils soient toujours plus unis au Successeur de Pierre et qu’ils collaborent infatigablement avec le Siège apostolique ». Il a souhaité également « qu’ils soient témoins de la vérité de l’Evangile du salut ».
Saluant Mgr Ruben Salazar Gomez, archevêque de Bogota, le pape a évoqué particulièrement « les chers fils et filles de Colombie », qu’il garde « dans sa prière et dans son cœur », afin qu’ils « marchent sur le chemin de la justice, de la réconciliation et de la solidarité ».
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