a fait remarquer Mgr Gänswein.
Le secrétaire personnel de Benoît XVI a en effet reçu le doctorat honoris causa en « Systèmes de communication dans les relations internationales » à l'Université de Pérouse pour les étrangers. C'est là que Mgr Gänswein a pu apprendre la langue et la culture italiennes.
Selon la synthèse de Radio Vatican, Mgr Gänswein a fait observer, dans son analyse des rapports de l'Eglise et de l'Etat en Italie, depuis le concordat du 11 février 1929 jusqu'à l'Accord de Villa Madama de 1984, que l'Etat et l'Eglise sont « au service de la même personne humaine et du bien commun ».
L'Accord signé sous Jean-Paul II affirme en effet, analyse Mgr Gänswein, « une conception nouvelle de la souveraineté, non plus fermée, mais ouverte au service de l'homme et du bien commun », ce qui requiert « une saine collaboration, dans la diversité des perspectives et des compétences ».
Le secrétaire du pape a rappelé que lors de sa visite au Quirinal, le palais présidentiel, en 2005, Benoît XVI a affirmé dans son discours que : « L'autonomie du domaine temporel n'exclut pas une harmonie intime avec les exigences supérieures et complexes dérivant d'une vision intégrale de l'homme et de son destin éternel ».
Le concordat de 1929 et l'Accord de 1984 « offrent un cadre juridique pour réaliser cette saine laïcité », dont parle le pape et qui « renforce l'identité de l'Italie ».
A propos de la Ville de Rome, Mgr Gänswein a souhaité l'approbation de normes spéciales afin qu'elle puisse jouer au mieux son rôle de capitale, de cité internationale, de siège de la catholicité.
Rome, a-t-il suggéré, pourrait être dotée de lois concernant les secteurs comme les relations internationales, l'accueil des pèlerins, et les services sociaux et de santé en faveur des immigrés.
Deux exemples récents renforcent cette vision, a fait observer l'orateur : le grand Jubilé de l'An 2000, et les funérailles du pape Jean-Paul II, des événements qui ont vu confluer à Rome une multitude de personnes et qui ont requis des autorités des interventions dans de nombreux endroits de la ville, toujours selon la même source.
Anita S. Bourdin
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