La langue hébraïque a été honorée lors des deux célébrations liturgiques d'ouverture et de conclusion du synode, présidée par Benoît XVI en la basilique Saint-Pierre.
Le synode a été accessible dans les quatre langues officielles (arabe, français, anglais, italien) mais aussi, grâce à Radio Vatican, en arménien et en hébreu.
Elle souligne, au micro de Radio Vatican, que c'était important d'informer directement le public de langue hébraïque de ce qui se passait au synode, notamment parce que les relations entre juifs et chrétiens sont « délicates », pour éviter des « malentendus » ou des « erreurs de traduction » et que le langage « de l'Eglise catholique » soit compris dans la « façon de penser israélienne ».
Elle voit dans ce travail « un premier pas pour créer une compréhension entre l'Eglise catholique et les israéliens ». Et elle a pu assister aux sessions de travail du synode et se dit « fascinée » par cette expérience « incroyable ».
Elle regrette que les media israéliens n'aient pas manifesté un grand intérêt pour le synode. Mais elle espère que le Message final au moins sera lu, étant donné son importance.
Elle précise : « Ce n'est pas une volonté d'évangéliser les Israéliens, on veut seulement qu'ils sachent que l'Eglise prend soin des juifs comme d'une religion qui est une sœur aînée ».
Enfin, le synode a eu des invités de marque dans les personnes d'un représentant du judaïsme le Rabbin David Rosen, et deux représentants de l'islam chiite et sunnite. Ils ont été reçus par le pape Benoît XVI.
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