L'association « Journalistes contre la violence » s'est élevée, dans un communiqué de presse, contre ceux qui brandissent la menace d'un nouveau 7 Mai au cas où l'acte d'accusation du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri
et de ses compagnons, mettait en cause des responsables et des cadres du Hezbollah. L'association réagissait ainsi à un article d'Ibrahim el-Amine paru hier dans le quotidien al-Akhbar qui affirmait que le TSL n'est qu'un « nouveau complot international contre le Hezbollah ». L'article en question souligne que « tout acte d'accusation qui mettrait en cause des responsables du Hezbollah dans l'assassinat de Rafic Hariri provoquera une réaction semblable à celle du 7 mai ou même pire ».
Commentant la teneur de cet article, l'association « Journalistes contre la violence » exhorte les autorités judiciaires à se saisir de l'affaire pour déterminer « si les menaces d'Ibrahim el-Amine constituent un message du Hezbollah ou s'ils reflètent uniquement son point de vue ». Et l'association de mettre en garde contre « tout laxisme à l'égard de ce terrorisme intellectuel et cette violence morale qui pavent la voie à une violence physique, à des incidents sécuritaires et à une guerre militaire ».
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