Dans un communiqué de presse, l'association Journalistes contre la violence s'est élevée contre une information rapportée hier par le quotidien al-Akhbar qui a affirmé qu' « un responsable de la sécurité a conseillé à certains journalistes
de ne pas publier les informations qu'ils pourraient recevoir au sujet de l'enquête internationale sur l'assassinat de Rafic Hariri, dont notamment les informations faisant état d'une possible implication de membres du Hezbollah, car le groupe accusé est en mesure de liquider tous ceux qui traiteraient ce dossier ».
L'association Journalistes contre la violence a demandé sur ce plan aux services de sécurité et aux autorités judiciaires concernées de se saisir de ces menaces, soulignant que l'information rapportée par le Akhbar « s'inscrit dans le cadre du terrorisme moral et intellectuel visant à étouffer les voix libres, à mettre au pas la presse et à terroriser les journalistes ». « Il s'agit là d'une tentative d'imposer l'occultation de toute information se rapportant au Tribunal spécial pour le Liban si elle est contraire à la littérature politique du Hezbollah, souligne l'association. Cela représente un retour aux tabous et une menace de mort proférée contre toute personne qui aborderait la question du tribunal, sachant que toutes les fuites portant sur le tribunal proviennent des médias et des forces du 8 Mars. »
L'association Journalistes contre la violence demande à cet égard aux autorités concernées de « dévoiler, d'arrêter et de poursuivre en justice » le responsable de la sécurité cité par le Akhbar, soulignant que « toute négligence au sujet de cette affaire signifierait que l'État aura facilité le retour à la guerre civile ».
L'orient le jour
L'association Journalistes contre la violence a demandé sur ce plan aux services de sécurité et aux autorités judiciaires concernées de se saisir de ces menaces, soulignant que l'information rapportée par le Akhbar « s'inscrit dans le cadre du terrorisme moral et intellectuel visant à étouffer les voix libres, à mettre au pas la presse et à terroriser les journalistes ». « Il s'agit là d'une tentative d'imposer l'occultation de toute information se rapportant au Tribunal spécial pour le Liban si elle est contraire à la littérature politique du Hezbollah, souligne l'association. Cela représente un retour aux tabous et une menace de mort proférée contre toute personne qui aborderait la question du tribunal, sachant que toutes les fuites portant sur le tribunal proviennent des médias et des forces du 8 Mars. »
L'association Journalistes contre la violence demande à cet égard aux autorités concernées de « dévoiler, d'arrêter et de poursuivre en justice » le responsable de la sécurité cité par le Akhbar, soulignant que « toute négligence au sujet de cette affaire signifierait que l'État aura facilité le retour à la guerre civile ».
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