Réuni hier sous la présidence du patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, le Conseil des évêques maronites a jugé nécessaire que les réfugiés palestiniens obtiennent des droits sociaux et insisté en même temps sur leurs devoirs,
notamment celui de contrôler les armes à l'intérieur et en dehors des camps.
Le Conseil des évêques a tenu sa réunion mensuelle à Bkerké, avant le départ du patriarche pour le siège d'été du patriarcat maronite, à Dimane. Dans son communiqué, lu par Mgr Youssef Tok, il a estimé que « les revendications relatives à la reconnaissance des droits
socio-économiques des réfugiés palestiniens pour les sortir de l'état de misère et d'abandon dans lequel ils se trouvent ainsi que du chômage doivent être satisfaites par les organisations internationales concernées et l'État ». « Mais ces droits commandent en contrepartie des devoirs, notamment celui de contrôler les armes à l'intérieur et en dehors des camps et de permettre à l'État d'y étendre sa souveraineté », ont insisté les évêques, en soulignant que ce dernier point « préoccupe les Libanais qui redoutent que les revendications humanitaires ne se transforment en cause politique locale et que le séjour provisoire des réfugiés ne devienne permanent ». « Ils craignent aussi que cette question (l'octroi de droits sociaux) ne les prive du droit de retour et n'ouvre la voie à leur implantation au Liban au moment où les Libanais émigrent à cause de la crise socio-économique », ont averti les prélats.
Ils ont par ailleurs observé un calme au niveau de la sécurité et jugé que cette situation favorisera une bonne saison estivale, avant d'exprimer l'espoir que celle-ci se déroulera sans troubles.
Ils se sont en outre félicités des grâces qui ont accompagné la béatification du père Estéphan Doueihy et ont salué la mémoire de l'uléma chiite, sayyed Mohammad Hussein Fadlallah, décédé dimanche.
L'orient le jour
Le Conseil des évêques a tenu sa réunion mensuelle à Bkerké, avant le départ du patriarche pour le siège d'été du patriarcat maronite, à Dimane. Dans son communiqué, lu par Mgr Youssef Tok, il a estimé que « les revendications relatives à la reconnaissance des droits
socio-économiques des réfugiés palestiniens pour les sortir de l'état de misère et d'abandon dans lequel ils se trouvent ainsi que du chômage doivent être satisfaites par les organisations internationales concernées et l'État ». « Mais ces droits commandent en contrepartie des devoirs, notamment celui de contrôler les armes à l'intérieur et en dehors des camps et de permettre à l'État d'y étendre sa souveraineté », ont insisté les évêques, en soulignant que ce dernier point « préoccupe les Libanais qui redoutent que les revendications humanitaires ne se transforment en cause politique locale et que le séjour provisoire des réfugiés ne devienne permanent ». « Ils craignent aussi que cette question (l'octroi de droits sociaux) ne les prive du droit de retour et n'ouvre la voie à leur implantation au Liban au moment où les Libanais émigrent à cause de la crise socio-économique », ont averti les prélats.
Ils ont par ailleurs observé un calme au niveau de la sécurité et jugé que cette situation favorisera une bonne saison estivale, avant d'exprimer l'espoir que celle-ci se déroulera sans troubles.
Ils se sont en outre félicités des grâces qui ont accompagné la béatification du père Estéphan Doueihy et ont salué la mémoire de l'uléma chiite, sayyed Mohammad Hussein Fadlallah, décédé dimanche.
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