Le ministre de l’Information, Walid Daouk, a mis l’accent sur son attachement ferme à la « liberté totale d’expression, à cent pour cent ».
Dans une interview accordée à Radio-Liban (la station étatique), M. Daouk a tenu à apporter des précisions concernant sa précédente déclaration dans laquelle il avait appelé les médias audiovisuels à pratiquer l’autocensure. « J’ai été surpris des attaques qui ont été dirigées contre moi à ce sujet, a souligné le ministre de l’Information. Je voulais parler d’une censure qui serait observée par les médias eux-mêmes. Ils ont interprété cela comme étant une censure officielle et que nous interviendrons (à ce niveau). Je voudrais réaffirmer à partir de cette tribune que je suis pour la liberté d’expression à cent pour cent. L’autocensure est une démarche préventive d’un point de vue national, de manière à éviter de diffuser ce qui pourrait raviver des susceptibilités portant préjudice au Liban et aux Libanais. »
Mettant l’accent sur la nécessité de respecter le point de vue d’autrui, M. Daouk a déclaré : « C’est ce que j’ai voulu dire en parlant d’autocensure. Je n’interviendrai en aucune façon pour imposer une censure, quelle qu’elle soit. Il s’agit d’une position ferme de ma part. Tout ce que je dis est qu’il faut être vigilent pour éviter de susciter des dissensions confessionnelles. »
L'orient le jour