Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï a participé à Balamand à un sommet religieux avec le patriarche grec-orthodoxe, Mgr Aghnatios Hazim IV, au moment où des personnalités politiques et religieuses proches du 8 Mars,
notamment l’ancien président Émile Lahoud, l’ancien ministre Wi’am Wahhab, le député Yassine Jaber et le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, continuaient de se féliciter des positions du patriarche ainsi que de ses tournées paroissiales qu’il compte poursuivre samedi à Tyr.
Le sommet religieux s’est tenu en présence des évêques grecs-orthodoxes, Efrem Kyriakos, Élias Kfoury et Ghattas Hazim et des évêques maronites, Georges Abou Jaoudé, Samir Mazloum et Anis Abi Aad.
Dans l’allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, Mgr Hazim a mis l’accent sur « l’importance de ces réunions qui rassurent la population », estimant que les communautés chrétiennes « doivent se considérer comme une seule famille ».
Abondant dans le même sens, Mgr Raï a souligné « le besoin de multiplier ces rencontres pour pouvoir aider les fidèles, ainsi que tous les Libanais, toutes appartenances communautaires confondues, d’autant que la foi en Dieu nous réunit ». Évoquant les divisions et les guerres dans le monde, il a jugé nécessaire « d’appeler les peuples à l’unité et à vivre les valeurs des communautés chrétiennes et musulmanes ». « Nous devons, a-t-il encore dit, tenir un discours autre que celui de la guerre et mettre en relief les richesses de chaque communauté, aux plans historique, social et intellectuel. »
Le patriarche Hazim devait ensuite offrir à son hôte une icône de la Sainte Vierge.
Le sommet a duré une heure et demie, au terme duquel un communiqué conjoint a été publié. Le texte précise que les discussions ont porté sur des sujets « qui intéressent les deux communautés grecque-orthodoxe et maronite » et que NN.SS. Hazim et Raï ont tous deux mis l’accent sur « un accroissement des efforts devant renforcer leur coopération ». Ils ont également insisté sur « la solidarité islamo-chrétienne dans les affaires nationales et humaines » et passé en revue la situation dans le monde arabe, précisant que les deux chefs religieux estiment que les chrétiens, de manière générale, considèrent que « l’État qui tient compte de la citoyenneté, des obligations et des droits égaux, représente une véritable garantie pour un avenir prometteur et prospère, permettant à tout le monde de vivre en toute liberté et dignité, sans discrimination religieuse ou confessionnelle ».
Jugeant nécessaire que les chrétiens « plaident auprès des instances internationales les causes nationales et arabes légitimes, telles que la cause palestinienne », NN.SS. Hazim et Raï ont mis l’accent sur le rôle historique des chrétiens dans la région. Ils ont ensuite rejeté le principe « de la protection d’une partie, quel que soit le protecteur ». « L’État fondé sur la justice et l’équité peut, seul, protéger toutes les composantes d’un pays », ont-ils indiqué, selon le texte, avant de mettre l’accent sur l’importance du dialogue national en vue de « réaliser une justice sociale, de parvenir à une vie digne et d’éloigner le spectre de la discorde et des conflits civils et communautaires ».
Les discussions devaient se poursuivre à la table du dîner.
Le sommet religieux s’est tenu en présence des évêques grecs-orthodoxes, Efrem Kyriakos, Élias Kfoury et Ghattas Hazim et des évêques maronites, Georges Abou Jaoudé, Samir Mazloum et Anis Abi Aad.
Dans l’allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, Mgr Hazim a mis l’accent sur « l’importance de ces réunions qui rassurent la population », estimant que les communautés chrétiennes « doivent se considérer comme une seule famille ».
Abondant dans le même sens, Mgr Raï a souligné « le besoin de multiplier ces rencontres pour pouvoir aider les fidèles, ainsi que tous les Libanais, toutes appartenances communautaires confondues, d’autant que la foi en Dieu nous réunit ». Évoquant les divisions et les guerres dans le monde, il a jugé nécessaire « d’appeler les peuples à l’unité et à vivre les valeurs des communautés chrétiennes et musulmanes ». « Nous devons, a-t-il encore dit, tenir un discours autre que celui de la guerre et mettre en relief les richesses de chaque communauté, aux plans historique, social et intellectuel. »
Le patriarche Hazim devait ensuite offrir à son hôte une icône de la Sainte Vierge.
Le sommet a duré une heure et demie, au terme duquel un communiqué conjoint a été publié. Le texte précise que les discussions ont porté sur des sujets « qui intéressent les deux communautés grecque-orthodoxe et maronite » et que NN.SS. Hazim et Raï ont tous deux mis l’accent sur « un accroissement des efforts devant renforcer leur coopération ». Ils ont également insisté sur « la solidarité islamo-chrétienne dans les affaires nationales et humaines » et passé en revue la situation dans le monde arabe, précisant que les deux chefs religieux estiment que les chrétiens, de manière générale, considèrent que « l’État qui tient compte de la citoyenneté, des obligations et des droits égaux, représente une véritable garantie pour un avenir prometteur et prospère, permettant à tout le monde de vivre en toute liberté et dignité, sans discrimination religieuse ou confessionnelle ».
Jugeant nécessaire que les chrétiens « plaident auprès des instances internationales les causes nationales et arabes légitimes, telles que la cause palestinienne », NN.SS. Hazim et Raï ont mis l’accent sur le rôle historique des chrétiens dans la région. Ils ont ensuite rejeté le principe « de la protection d’une partie, quel que soit le protecteur ». « L’État fondé sur la justice et l’équité peut, seul, protéger toutes les composantes d’un pays », ont-ils indiqué, selon le texte, avant de mettre l’accent sur l’importance du dialogue national en vue de « réaliser une justice sociale, de parvenir à une vie digne et d’éloigner le spectre de la discorde et des conflits civils et communautaires ».
Les discussions devaient se poursuivre à la table du dîner.
L'orient le jour