C'est avant de se rendre au Caire pour participer à une réunion des ministres arabes de l'Information que Tarek Mitri s'est prononcé sur la question, jugeant que la création d'un commissariat de « l'information arabe destiné, entre autres, à parler au monde d'une seule voix est » irréaliste.
« Ce domaine est riche aujourd'hui dans sa diversité et au niveau linguistique, riche au sens littéral du terme, mais aussi sur les plans culturel et politique, il est difficile en réalité qu'un comité quel qu'il soit puisse en ces temps modernes parler au monde au nom des pays arabes », a-t-il insisté.
« Un des autres buts de cette idée de commissariat était d'organiser le chaos qui règne en ce moment au niveau des chaînes satellitaires et des médias modernes. Ceci est délicat puisque l'on ne sait pas, dans ce cas-là, où s'arrête l'organisation et où commence la censure », s'est interrogé le ministre Mitri. Quant au troisieme objectif, il concerne « ce que l'on appelle la rationalisation de l'information. Ceci est extrêmement difficile et contredit parfois le concept de liberté de la presse, surtout que chaque pays arabe a ses spécificités à ce niveau, ses lois et son histoire », a-t-il rappelé.
Par ailleurs, Tarek Mitri a indiqué que la coopération classique entre les agences d'information et les télévisions arabes doit « nécessairement être renforcée et redynamisée ». Il a donné pour exemple les archives très riches que possèdent chacune de son côté Radio-Liban et la Radio du Caire.
L'orient le jour
« Un des autres buts de cette idée de commissariat était d'organiser le chaos qui règne en ce moment au niveau des chaînes satellitaires et des médias modernes. Ceci est délicat puisque l'on ne sait pas, dans ce cas-là, où s'arrête l'organisation et où commence la censure », s'est interrogé le ministre Mitri. Quant au troisieme objectif, il concerne « ce que l'on appelle la rationalisation de l'information. Ceci est extrêmement difficile et contredit parfois le concept de liberté de la presse, surtout que chaque pays arabe a ses spécificités à ce niveau, ses lois et son histoire », a-t-il rappelé.
Par ailleurs, Tarek Mitri a indiqué que la coopération classique entre les agences d'information et les télévisions arabes doit « nécessairement être renforcée et redynamisée ». Il a donné pour exemple les archives très riches que possèdent chacune de son côté Radio-Liban et la Radio du Caire.
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