Le ministre de l'Information, Tarek Mitri, a assuré hier que la liberté de la presse au Liban n'était pas en danger. M. Mitri s'exprimait à l'issue d'une réunion avec une délégation du Conseil national de l'audiovisuel (CNA), conduite par son président, Abdel Hadi Mahfouz.
« De nombreuses réunions ont été tenues au Parlement au sujet de la mise en œuvre de la loi relative à l'interdiction des publicités sur les herbes supposées être curatives. Nous avons examiné cette question, d'autant qu'une séance de la commission parlementaire de la Santé est prévue jeudi. J'avais écrit au CNA pour lui demander son point de vue sur la façon de faire appliquer la loi et le prier de me donner des propositions en ce sens à soumettre au Conseil des ministres », a déclaré M. Mitri.
Le ministre a indiqué aussi avoir évoqué avec la délégation du CNA la loi sur l'audiovisuel de manière générale et les moyens d'en assurer la bonne application. « Nous nous sommes entendus pour que le CNA présente un rapport sur les violations de la loi et sur la façon de traiter avec ces violations », a-t-il dit.
Interrogé sur le procès intenté à la chaîne OTV à propos d'un programme de variétés, M. Mitri a indiqué avoir contacté le directeur général de la chaîne, Roy Hachem, et le président de l'ordre de la presse, Mohammad Baalbacki, pour leur faire part de son opposition à toute restriction à la liberté de la presse.
« L'instance compétente dans une affaire comme celle de l'OTV est le tribunal des imprimés, qui juge de telles affaires sur la base de la loi sur les imprimés et de la loi sur l'audiovisuel », a précisé M. Mitri, avant d'ajouter : « Je l'ai dit hier, je le redis aujourd'hui et je le répéterai demain : les libertés de la presse ne sont pas en danger au Liban. La loi les protège, quoi qu'il arrive ici ou là. »
L'orient le jour