le 15 mars dernier, du 77èeme patriarche d'Antioche des Maronites.
Le nouveau patriarche succède au cardinal Nasrallah Pierre Sfeir qui, après 26 ans, a présenté sa démission pour limite d'âge (cf. ZENIT, 15 mars 2011). Il est depuis le 19 mars en retraite spirituelle jusqu'au 25 mars, date à laquelle il sera désigné officiellement patriarche en l'Eglise patriarcale maronite de Bkerké.
En attendant, depuis l'annonce de sa nomination, commentaires et réactions de civils et religieux se sont multipliés au Liban, dont celle du premier ministre libanais, Naguib Miqati, qui a accueilli « avec joie » la nouvelle, souhaitant au nouveau patriarche d'être toujours « au service du Liban et des Libanais » et de contribuer au « renforcement de l'unité nationale qui est à la base de l'existence de la nation ».
« Je crois, a-t-il ajouté après une visite à sa résidence, que Sa Béatitude est bien consciente de la grandeur des défis qui l'attendent au niveau national et régional, et nous sommes sûrs qu'il aidera à mettre en valeur les principes d'unité nationale en même temps que les valeurs religieuses et morales ».
Muhammad al-Sammak, conseiller politique et religieux du Mufti de la République Libanaise, a quant à lui, défini le nouveau patriarche comme « un pionnier du travail pour l'unité à la fois des chrétiens et des Libanais », reconnaissant en lui un homme d'une « grande culture œcuménique » qui croit fermement à « l'importance du dialogue, de la coordination et de la collaboration entre les Eglises » et en « des rapports constructifs avec les musulmans, sans lesquels la nation ne saurait tenir ».
Mercredi, Mgr Bechara Raï, à l'occasion d'une conférence de presse au Centre catholique d'information à Jal-el-Dib, a invité à ne pas donner un ton politique à son installation.
Le directeur du centre, le père Abdo Abou Kassem, a fait savoir que le patriarche souhaite « un respect absolu de la dignité de toutes les personnes qui participeront à l'événement officiel et populaire » ; que cet événement soit « une communion spirituelle, un pèlerinage et un moment de prière ».
Le père Abou Kassem a insisté sur « l'interdiction de porter des drapeaux de parti ».
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