Le président de la République, Michel Sleiman, et son épouse Wafaa ont assisté hier à la messe de la Saint-Charbel, célébrée par le supérieur général de l’ordre maronite libanais, le père Élias Khalifé, en l’église Mar Charbel du couvent Mar Maroun à Annaya.
Ont également participé à la cérémonie le général Edmond Fadel, représentant le ministre de la Défense, Élias Murr, les députés Chamel Mouzaya et Abbas Hachem, le député chypriote d’origine libanaise, Antonis Haji Roussos, le caïmacam Habib Keyrouz ainsi qu’un certain nombre de personnalités et de fidèles.
Comme il le fait depuis de nombreuses années, le président Sleiman, dont le fils s’appelle Charbel, a perpétué cette année la tradition familiale, pour prier son saint patron en faveur de la paix au Liban. À son arrivée, à 11h, le couple présidentiel a été notamment accueilli par le père Élias Khalifé et par le supérieur du monastère, le père Tannous Nehmé.
Après la lecture de l’Évangile, le père Khalifé a insisté sur la nécessité « pour la société libanaise, tiraillée par les conflits, de se référer au message de saint Charbel ». Et d’appeler au travail « pour le bien public », précisant que « la modestie et l’amour sont la seule garantie pour la construction d’une société unie ». S’adressant au président Sleiman, il a affirmé que « ce dernier a prouvé en un court laps de temps, qu’il connaît bien le message d’entente et d’unité de saint Charbel ».
Par ailleurs, l’évêque maronite de Jbeil, Mgr Béchara Rahi, a salué la politique du président de la République, au cours de la messe de minuit célébrée en l’église de Annaya toujours pour la Saint-Charbel, affirmant que ce dernier « œuvre à détruire les murs des dissensions et des conflits dans un objectif de réconciliation, de rencontre et de paix ». Mgr Rahi a également prié « pour que le nouveau gouvernement soit à la hauteur des attentes du peuple et pour que tous les Libanais parviennent à briser les murs qui les séparent et à fraterniser ».
L'Orient Le Jour 21.07.2008