« Les chrétiens ne sont pas seuls », a affirmé Mgr Élie Haddad, évêque grec-catholique de Saïda, au lendemain de la distribution clandestine d'un tract signé « la wilaya de Saïda » invitant la population chrétienne de l'est de Saïda à quitter la région « dans un délai d'une semaine ».
Mgr Haddad, auquel le député Oussama Saad, chef de l'Organisation populaire nassérienne, avait rendu visite au siège du diocèse, a ajouté : « La convivialité est sacrée. Les chrétiens de cette région ne sont pas seuls. Leurs partenaires musulmans sont à leurs côtés. » Pour l'évêque, le communiqué publié « est une offense aussi bien aux chrétiens qu'aux musulmans ». Il a reconnu toutefois que le tract avait fait naître « quelque inquiétude dans les esprits, sans pour autant nous effrayer ».
« Ce n'est pas la première difficulté de ce genre que nous rencontrons, a dit Mgr Haddad, nous avons confiance dans notre partenaire musulman, comme nous faisons confiance aux forces de sécurité qui ne manqueront pas d'identifier le groupe à l'origine de ce communiqué ».
De son côté, le vicaire patriarcal grec-catholique Youhanna Haddad a appelé le chef de l'État « à intensifier les rencontres avec les chefs politiques et religieux et à stimuler le dialogue national, pour épargner au pays des secousses inutiles ». Il a par ailleurs condamné « tout ce qui porte atteinte aux instances religieuses au Liban ».
Pour sa part, M. Oussama Saad a demandé à l'armée de faire rapidement la lumière sur cette affaire et dénoncé dans la distribution du tract un acte incitant à la discorde confessionnelle. « Les ennemis du Liban tentent de semer la discorde parmi les fils d'une même nation », a-t-il affirmé.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, et un responsable du mouvement Amal, ainsi que l'ancien Premier ministre et député de Saïda, Fouad Siniora, ont dénoncé à leur tour cet acte commis « sous le couvert de l'ombre ». Les Forces libanaises ont également stigmatisé cet acte.
L'orient le jour
De son côté, le vicaire patriarcal grec-catholique Youhanna Haddad a appelé le chef de l'État « à intensifier les rencontres avec les chefs politiques et religieux et à stimuler le dialogue national, pour épargner au pays des secousses inutiles ». Il a par ailleurs condamné « tout ce qui porte atteinte aux instances religieuses au Liban ».
Pour sa part, M. Oussama Saad a demandé à l'armée de faire rapidement la lumière sur cette affaire et dénoncé dans la distribution du tract un acte incitant à la discorde confessionnelle. « Les ennemis du Liban tentent de semer la discorde parmi les fils d'une même nation », a-t-il affirmé.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, et un responsable du mouvement Amal, ainsi que l'ancien Premier ministre et député de Saïda, Fouad Siniora, ont dénoncé à leur tour cet acte commis « sous le couvert de l'ombre ». Les Forces libanaises ont également stigmatisé cet acte.
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