Shiva Fer Periathamby présente son travail à la galerie The Artspot *. Une série d'acryliques sur papier et sur toile qui sont exposées à la galerie jusqu'au 4 juin.
Elle s'appelle Shiva Fer Periathamby. Malaisienne d'origine, mariée à un Breton, habitant le port de Mazou (Porspoder), une commune de Finistère, mais depuis un an et demi au Liban («que j'aime tant», dit-elle), cette artiste autodidacte est en fait une citoyenne du monde. De ces voyages en Afrique (Sénégal), Asie (Vietnam) ou Europe et Moyen-Orient, elle ramène un pot-pourri de saveurs différentes. Une palette de couleurs gaies qu'elle reproduit dans ces paysages exotiques et ces scènes de vie. «Ce sont des images qui sont amenées à disparaître avec le temps et que j'essaie d'immobiliser», dit Shiva Fer.
En effet, dans la luminosité filtrée par ces ciels bleus et blancs et sur ce fond de teintes travaillées au couteau, comme pour ressortir le «feeling» et «l'intensité du moment», le geste prend toute sa dimension et le mouvement son intemporalité.
Sous ce grand bleu qui se conjugue parfois avec la terre ou la mer, il y a des femmes au travail. Dans la brousse ou dans les rizières, au lavoir ou dans un marché d'épices, elles racontent, en courbant l'échine, la vie rurale. Une vie simple, gaie, malgré tout le labeur, et en voie de disparition.
Mais ce ne sont pas seulement la terre et le ciel qui occupent l'espace pictural de Shiva Fer. Il y a cette eau qu'elle illustre dans ses mers calmes ou houleuses, dans ces instants de pêche au Liban ou dans les marécages du Vietnam. «Cette eau omniprésente et sacrée», comme elle le dit. Salvatrice et purificatrice, l'eau semble envelopper l'être et le réconforter.
L`orient le jour
En effet, dans la luminosité filtrée par ces ciels bleus et blancs et sur ce fond de teintes travaillées au couteau, comme pour ressortir le «feeling» et «l'intensité du moment», le geste prend toute sa dimension et le mouvement son intemporalité.
Sous ce grand bleu qui se conjugue parfois avec la terre ou la mer, il y a des femmes au travail. Dans la brousse ou dans les rizières, au lavoir ou dans un marché d'épices, elles racontent, en courbant l'échine, la vie rurale. Une vie simple, gaie, malgré tout le labeur, et en voie de disparition.
Mais ce ne sont pas seulement la terre et le ciel qui occupent l'espace pictural de Shiva Fer. Il y a cette eau qu'elle illustre dans ses mers calmes ou houleuses, dans ces instants de pêche au Liban ou dans les marécages du Vietnam. «Cette eau omniprésente et sacrée», comme elle le dit. Salvatrice et purificatrice, l'eau semble envelopper l'être et le réconforter.
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