Pour de nombreux jeunes qui étaient au cœur de la révolution du Cèdre, il était devenu un symbole de l’engouement pour les principes de l’intifada de l’indépendance 2005. Il venait de faire son entrée au Parlement, et, rapidement, il avait réussi à s’imposer comme l’un des principaux pôles parlementaires de la place de l’Étoile.
Les « cerveaux » de la contre-offensive visant les éléments moteurs du Printemps de Beyrouth ont cependant réussi à l’éliminer, le 12 décembre 2005, de la scène locale. Mais Gebran Tuéni a été immortalisé, en quelque sorte, en rejoignant les personnalités du musée de cire Marie Baz à Deir el-Qamar. Une émouvante cérémonie a eu lieu hier à cette occasion au musée en présence de la famille du député martyr, notamment son père Ghassan Tuéni, député de Beyrouth et directeur de notre confrère an-Nahar, son épouse Siham, accompagnée de ses filles jumelles Nadia et Gabriella, et sa fille Nayla.
L'Orient Le Jour 13.08.2008