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Le pape s'est arrêté via delle Fondamenta, pour bénir la statue placée dans une niche extérieure de la basilique Saint-Pierre.
Les cardinaux Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat, et Nasrallah Pierre Sfeir, patriarche d'Antioche des Maronites ont assisté à la cérémonie, en présence du président du Liban, M. Michel Sleiman, et d'un groupe de personnalités libanaises de différentes confessions religieuses.
La statue, taillée dans un bloc de marbre de Carrare, est due au sculpteur espagnol Marco Augusto Dueñas. Elle a plus de 5 mètres de haut, et elle représente le saint en train d'offrir au monde une petite église de style maronite porté sur la main droite. Le saint porte l'étole sacerdotale, portant des inscriptions en syriaque. Dans la main droite, il porte la crosse du pasteur.
Auparavant, le sculpteur a réalisé la statue de la sainte espagnole Rafaela María Porras y Ayllón (1850-1925), également placée dans une niche de Saint-Pierre et bénie par le pape le 20 janvier 2010.
La bénédiction a été suivie d'une messe présidée à Saint-Pierre par le cardinal Sfeir.
A l'occasion de la bénédiction de la statue de Saint-Maron, le collège maronite de Rome a organisé une série d'événements, notamment, le 21 février une rencontre culturelle au cours de laquelle Mgr Edmond Farhat a fait un exposé sur « Les maronites au service du Saint-Siège », le P. Sarkis Tabar OAM, sur « le Collège maronite, pont entre Orient et Occident », et le P. Abdo Badawi OLM sur les éléments caractéristiques de l'art maronite.
Un concert a eu lieu hier, 22 février, à Santa Maria in Trastevere, avec la participation du Chœur de l'Ordre maronite antonien.
Saint Maron (Maroun) (+ vers 410) était prêtre et, devenu ermite, il se retira près de la ville de Cyr sur le mont Taurus, dans la région d'Antioche.
Saint thaumaturge vénéré par des millions de fidèles, il est fêté par l'Eglise catholique le 9 février et par l'Eglise orthodoxe le 14 février. Le 9 février est fête nationale chômée au Liban.
Dans une lettre en date de 405, saint Jean Chrysostome lui-même lui a exprimé son respect et lui a demandé le soutien de sa prière.
C'est au VIIe siècle que l'Eglise maronite a fui les persécutions en se réfugiant au Liban et a établi son siège patriarcal à Bkerké.
La relique du crâne de saint Maron a été transférée en Italie au XIIe s., et à Saint-Félicien de Foligno, en 1490, et elle a été restituée au patriarcat maronite en l'An 2000.
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