Il rappelle notamment qu'en défendant la liberté religieuse, l'Eglise ne défend pas « seulement les intérêts des catholiques ou des chrétiens ». C'est « un droit fondamental de la personne », rappelle-t-il, et Benoît XVI « envisage cette question à la lumière de la relation entre la foi, l'identité religieuse, et la raison, la rationalité de la personne ».
Le pape – explique-t-il – « se fonde sur une anthropologie commune des droits » et « met en garde les religions face aux excès des fondamentalismes ».
Le père Lombardi rappelle enfin que « l'Eglise veut proposer une expression positive de la conscience religieuse pour aider à résoudre les problèmes de toute la société ». « C'est vrai aussi bien dans les pays à majorité musulmane, où les chrétiens sont une minorité, que dans les pays occidentaux où une sorte d'indifférence négative face aux religions peut priver la société d'un apport positif important à la vie sociale ».
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