Depuis le déclenchement de l'opération de la coalition internationale, dont les forces aériennes ont pour mission d'empêcher le colonel Kadhafi de vaincre la rébellion libyenne dans un bain de sang, d'autres personnes ont traversé les frontières, précise le HCR, préférant fuir le pays, par crainte de combats des forces gouvernementales dans la région.
Dans un compte-rendu de la situation, le secours catholique-Caritas France, fait état de plus de 35 ambulances en d'état d'alerte aux frontières, prêtes à intervenir pour aider les personnes qui en auraient besoin.
Selon un porte-parole de l'organisation Mondiale de la santé (OMS), rapporte le Secours catholique, l'arrivée de personnes blessées aux frontières n'est pas exclue et l'OMS, en coopération notamment avec les autorités égyptiennes, travaille pour parer à cette éventualité.
Les équipes de Caritas stationnées elles aussi aux frontières tunisiennes et égyptiennes, participent au soutien apporté aux populations en fuite. Elles leur fournissent de l'aide alimentaire, de l'eau potable et un accès aux sanitaires. Elles aident également les travailleurs migrants à rentrer dans leur pays.
Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), quelque 328 000 personnes ont fui la Libye, la plupart quittant le pays en passant par l'Égypte et la Tunisie, tandis qu'un nombre croissant de personnes fuient à travers le Niger.
Selon l'OIM, entre le 17 et 20 mars environ 4 900 Subsahariens sont ainsi arrivés à Dirkou, portant à 9 750 le nombre total d'Africains ayant fui dans ce pays depuis le début des violences en Libye.
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