qui oppose les partisans et les rebelles à Kadhafi, et massées aux frontières avec la Tunisie et l'Egypte.
Ainsi, après avoir fait le point avec l'ensemble de ses membres engagés dans la région, le réseau Caritas a décidé que Caritas Italie continuerait à assurer le suivi de l'urgence en Libye et a dépêché deux missions d'évaluation aux frontières, rapporte le secours Catholique-Caritas France sur son site.
Une première mission pilotée par la Caritas américaine, Catholic Relief Service (CRS), est envoyée à la frontière égyptienne tandis que le Secours Catholique-Caritas France est envoyé à la frontière tunisienne.
L'objectif de ces missions dans les zones frontalières est de « rencontrer les acteurs internationaux et de faire un premier recensement des besoins des populations qui continuent à y affluer, afin de pouvoir ensuite rapidement apporter l'aide nécessaire », précise le Secours Catholique
Une attention particulière sera portée aux populations les plus vulnérables, en particulier les migrants subsahariens qui seraient entre 6.000 et 7.000 ,actuellement bloqués et dans l'attente d'une solution.
Plus de 100.000 personnes ont déjà fui le pays, soit par l'Égypte, soit par la Tunisie. Le réseau Caritas s'attend à ce que ce nombre augmente encore.
Les migrants actuellement en Libye (entre 500.000 et 1, 5 millions) sont « dans une situation de précarité extrême », rappelle l'organisation. La plupart sont originaires de l'Afrique sub-saharienne et se trouvent dans ce pays dans l'espoir de rejoindre l'Europe.
La Caritas du Bangladesh et plusieurs autres associations de migrants ont organisé, lundi dernier 28 février, une « chaîne humaine » dans les rues de Dacca, la capitale, pour sensibiliser la population au sort réservé aux migrants actuellement en Libye et obliger le gouvernement à agir.
zenit