Reporters sans frontières se réjouit de la libération, ce 24 août vers 17 heures (heure locale), des journalistes étrangers retenus à l’hôtel Rixos. Ils ont embarqué à bord de véhicules du Comité international de la Croix-Rouge.
Interview du journaliste de la BBC : http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-14654958
24.08.2011 – 11H00 – Les journalistes étrangers pris en otage dans l’hôtel Rixos
Voilà 48 heures que la bataille de Tripoli fait rage. Depuis dimanche soir, 21 août 2011, trente-cinq journalistes de la presse internationale, déjà présents à Tripoli avant l’assaut des insurgés, ne peuvent quitter l’hôtel Rixos. Ils avaient été contraints d’y résider par le régime de Tripoli. Avec eux, se trouvent également des diplomates étrangers.
L’hôtel est assiégé par des partisans de Mouammar Kadhafi. Ils empêchent les journalistes de sortir. Ces derniers sont pris en otage au premier étage du bâtiment, prisonniers d’un régime qui refuse de rendre les armes. Les coupures d’eau et d’électricité sont régulières.
La situation est particulièrement préoccupante. L’hôtel ayant été pris pour cible, les journalistes ont placé des draps aux fenêtres pour signaler leur présence : « Television, press, don’t shoot », peut-on lire. Tous portent des gilets pare-balles. « On ne sait pas à quoi s’attendre. Nous voulons sortir d’ici, mais nous ne pouvons pas », a commenté en direct Matthew Chance, le correspondant de CNN.
Reporters sans frontières appelle toutes les parties en présence à assurer la sécurité des journalistes qui couvrent les événements dans le pays, qu’ils soient libyens ou étrangers. Le Conseil national de transition, reconnu par de nombreux Etats, doit tout mettre en œuvre pour permettre aux professionnels de l’information de couvrir ce conflit en toute liberté et en toute sécurité.
RSF