Reconnaissant que « le chemin ne sera ni rapide ni simple », Mgr Martinelli se dit heureux de ce « bon début » de « décrispation », révélateur que la Libye « s’est libéré d’un lourd fardeau », tout en étant conscient que les retombées de la guerre autant sur le plan extérieur qu’intérieur, ne sont pas finies, que la violence a fait ressurgir de vieilles divisions et en a causé de nouvelles, mais qu’il est possible de penser à « construire une phase de réconciliation intérieure ».
« Maintenant il faut soigner les blessures profondes et récentes », poursuit-il. « Selon moi, il y a de nombreuses figures d’intellectuels capables de participer et d’animer la construction d’un projet politique, mais aussi social et religieux pour le pays ».
« La Libye a un visage particulier : si elle le découvre comme étant unique et en tant que carrefour de différentes traditions, arabes, musulmanes, bédouines, et aussi occidentales, qui se sont tressées par le passé et dans un dynamisme continuel, alors la Libye saura se relever et entrer dans une confrontation paritaire avec les pays proches et lointains », conclut-il.
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