L'Alliance pour les droits de la Vie s'alarme des très graves régressions éthiques introduites par le sénat dans le projet de loi bioéthique, sous couvert de progrès, dans un communiqué publié ce vendredi.
Malgré l'engagement courageux de plusieurs sénateurs qui ont tenté de remettre de l'éthique dans le texte de loi, c'est le résultat inverse que traduisent les trois jours de débat, avec notamment :
– La levée de l'interdiction de chercher sur l'embryon humain, qui se trouve transformé en matériau de laboratoire, et ne bénéficie plus d'aucun respect, y compris symbolique ;
– Le refus de revenir sur l'anonymat du don de gamètes, qui constitue une discrimination injuste pour les personnes ainsi conçues ;
– La systématisation du diagnostic prénatal, en contradiction avec la liberté du médecin de prescrire un acte en fonction de la situation de la femme concernée ;
– L'ouverture de l'assistance médicale à la procréation « de convenance », c'est-à-dire sans avoir constaté d'infertilité médicale, consacrant un « droit à l'enfant » pour des personnes homosexuelles. Cette mesure, sous une apparence de progrès, discrimine les enfants ainsi conçus.
Ce sont des droits fondamentaux des êtres humains qui sont ici transgressés, faisant affront aux droits de l'homme, en l'occurrence le droit de l'enfant, citoyen le plus vulnérable.
L'Alliance prévoit une vaste mobilisation d'ici le retour du texte à l'Assemblée nationale, au moment où les députés auront l'occasion de réformer un texte devenu catastrophique.
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