« Ce n'était pas un silence vide, mais un silence rempli de prière et de la conscience de la présence du Seigneur » : Benoît XVI souligne le silence impressionnant qui a accompagné l'adoration eucharistique, à Lourdes, dimanche dernier.
De nombreux pèlerins ont noté ce même moment étonnant, comme l'a constaté Zenit sur place.
A Lourdes, a résumé le pape en français lors de l'audience générale, « je me suis uni à la foule des pèlerins en parcourant le « chemin du Jubilé » qui conduit sur les lieux où a vécu Bernadette et en participant aux grandes processions ».
« J'ai aussi partagé la sollicitude des évêques de France pour le peuple qui leur est confié. Les deux messes que j'y ai présidées m'ont permis d'exhorter les pèlerins à regarder les croix de cette vie à la lumière de la Croix glorieuse de Jésus et, dans les épreuves, à ne jamais quitter du regard le visage de Marie, ‘étoile de l'espérance' », a ajouté le pape.
La procession aux flambeaux constitue pour le pape « une magnifique manifestation de foi en Dieu et de dévotion en vers sa mère Marie, notre mère. Lourdes est vraiment un lieu de lumière, de prière, d'espérance et de conversion ».
A propos de la fête de la Croix glorieuse, dimanche, 14 septembre, le pape a rappelé que « le premier geste fait par la Vierge devant Bernadette à Massabielle fut le signe de la Croix ». Et d'expliquer : « Dans ce geste est résumé tout le message de Lourdes ».
Quant à sa rencontre avec les évêques de France et sa réponse à leurs questions – présentées par le cardinal André vingt-Trois, Benoît XVI a souligné notamment que « Lourdes, est une école de foi et d'espérance, car elle est aussi une école de charité et de service aux frères : c'est dans ce contexte de foi et de prière que s'est tenue l'importante rencontre avec l'épiscopat français ; il s'est agi d'un moment d'intense communion spirituelle, où ensemble nous avons confié à la Vierge les attentes communes et les préoccupations pastorales. »
Benoît XVI a dit avoir été frappé par le « silence » de milliers de personnes lors de l'adoration eucharistique : « Le silence de ces milliers de personnes devant le Seigneur était émouvant ; ce n'était pas un silence vide, mais un silence rempli de prière et de la conscience de la présence du Seigneur, qui nous a aimés jusqu'à monter pour nous sur la Croix. »
Mentionnant la fête, lundi, de Notre-Dame des Douleurs, le pape a rappelé sa méditations sur les « larmes de Marie au Calvaire », et sur son « sourire » le « matin de Pâques ».
« A Lourdes, son sourire nous invite à la suivre en confiance parce que Dieu est bon, parce que Dieu est amour », soulignait le pape.
ROME, Mercredi 17 septembre 2008 (ZENIT.org)