« La parole de Dieu aujourd’hui parle de paix et de joie. Isaïe dans sa prophétie (11, 1-10) parle des jours du Messie. Ce seront des jours de paix, car Jésus apporte la paix ».
L’Evangile de Luc (10, 21-24) laisse « entrevoir un peu l’âme de Jésus, le cœur de Jésus : un cœur joyeux ». Les chrétiens sont moins habitués « à penser à Jésus souriant, joyeux », a fait observer le pape.
« Jésus était plein de joie, une joie qui dérivait de l’intimité avec le Père », une joie « qu’il donne. Et cette joie est la vraie paix. Ce n’est pas une paix statique, calme, tranquille : la paix chrétienne est une paix joyeuse ».
« La paix dont parle Isaïe est une paix de joie, une paix de louange, une paix bruyante dans la louange. Une paix féconde dans la maternité de nouveaux enfants, une paix qui vient de la joie de la louange à la Trinité et de l’évangélisation, c’est-à-dire de l’annonce de Jésus aux peuples ».
On ne peut imaginer « une Eglise sans joie », car « Jésus a voulu que son épouse, l’Eglise, soit joyeuse ». Et « la joie de l’Eglise est d’annoncer le nom de Jésus » : « mon époux est le Seigneur, c’est Dieu qui sauve et accompagne ».
« La joie dérive d’une déclaration de Jésus qui dit : tu as décidé ainsi, de te révéler non aux sages mais aux petits. Même dans les choses sérieuses, Jésus est joyeux ». L’Eglise aussi « pendant son veuvage », « est joyeuse dans l’espérance », a conclu le pape.
zenit