consultatif sur l’introduction du divorce sur leur île, organisé samedi prochain 28 mai.
Les Maltais devront répondre lors du référendum à la question suivante : « êtes-vous d’accord pour offrir la possibilité de divorcer pour les couples mariés qui sont séparés depuis quatre ans quand il n’y a pas de probabilité raisonnable de réconciliation et que le bien-être des enfants est assuré ? ».
Dans leur lettre pastorale, les évêques soulignent qu’ « une décision en faveur du divorce » représenterait à leurs yeux « une nouvelle destruction du mariage et de la famille et la disparition des valeurs et de la qualité de vie ».
Ils appellent également à « ne pas s'abstenir » de voter, relevant qu’ « il s'agit d'une question très importante » et que « celui qui s'abstient démontre un manque de sens civique et religieux ».
A Malte, les catholiques représentent 95% de la population. Selon les derniers sondages, plus 47% des électeurs sont encore indécis, 28% sont en faveur du « oui » et 25% penchent pour le « non ».
Malte est le seul pays de l'Union européenne danslequel le divorce n'existe pas, ce dont Benoît XVI s’était félicité lors de son récent voyage sur l’île en avril dernier.
Ce référendumétant consultatif, même si le « oui» devait l'emporter, le Parlement devra quand même encore débattre de l'adoption d'une loi introduisant le divorce.
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