C’est ce qu’a dit Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, dans le cadre de la présentation du pèlerinage des familles intitulé "Famille, vis la joie de la foi" (26 -27 octobre) à Rome (cf. Zenit du 4 février 2013).
Mgr Paglia est revenu sur la question du « mariage pour tous » en France, rendant hommage « aux évêques français qui ont eu le courage d’ouvrir le débat, de dire: parlons-en », rapporte Radio Vatican.
L’archevêque a précisé, selon la même source, que l’Eglise ne menait pas une bataille contre l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, ni en France ni dans d’autres pays, l’Eglise étant pour la vérité : « Le respect de la vérité n'implique pas l’abolition des différences, mais il n'implique pas non plus une sorte d’égalitarisme malade qui, lui, abolirait toute différence ».
Toujours selon la radio du pape, Mgr Paglia a rappelé que le mariage ne se justifie pas seulement du fait de "l’affection" ni de "l’autosuffisance du sentiment" mais il signifie bien davantage : il est notamment "accueil du Mystère", du "don" des enfants et du "droit" de ces mêmes enfants.
"Selon le droit, la dimension du mariage est claire. Il existe d'ailleurs d’autres types de cohabitations non familiales. Dans ces cas, on devrait trouver des solutions de droit privé", a-t-il déclaré.