« Et l’existence devient une immense certitude ». Le Meeting s’est ouvert par une célébration eucharistique à laquelle plus de 11.000 personnes ont participé.
Cette année encore, les chiffres sont impressionnants : 115 rencontres, 26 spectacles, 10 expositions, 11 manifestations sportives, 332 intervenants, 170.000 m2 d’espaces couverts, 3270 volontaires. Des jeunes qui viennent d’Italie, d'Égypte, de Russie, de Grande-Bretagne, du Brésil, du Cameroun, du Canada, du Chili, du Costa Rica, de France, du Kosovo, de Lituanie, du Mexique, du Nigeria, d’Espagne, des Etats-Unis, de Suisse et d’Ukraine. 800 personnes (notamment des universitaires) qui, durant le pré-Meeting (du 11 au 20 août) ont travaillé gratuitement à l’organisation de la rencontre.
Le message d’inauguration du pape, transmis par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, explique la donnée anthropologique selon laquelle l’origine de l’homme est voulue par quelqu’un vers lequel il tend naturellement. Comme l’indique Mgr Luigi Giussani, ce « quelqu’un » aime l’homme comme des parents aiment leurs enfants, et c’est la certitude de l’amour des parents qui rend forts les enfants.
« Il ressort de l’histoire du peuple d’Israël – écrit le pape -, surtout dans l’expérience de l’exode décrite dans l’Ancien Testament, comment la force de l’espérance dérive de la présence paternelle de Dieu qui guide son peuple ».
« L’homme ne peut pas vivre sans la certitude de son propre destin », soutien Benoît XVI, et c’est « par l’avènement du Christ » que « la promesse qui alimentait l’espérance du peuple d’Israël atteint son accomplissement ».
« En Jésus Christ – souligne le pape – le destin de l’homme a été définitivement arraché à l’obscurité qui l’entourait » et « à travers le Fils dans la puissance de l’Esprit Saint, le Père nous a définitivement dévoilé l’avenir positif qui nous attend ».
Selon Benoît XVI, « le Christ ressuscité, présent dans son Église, dans les sacrements et par son Esprit, est le fondement ultime et définitif de l’existence, la certitude de notre espérance », parce que « seule, la certitude de la foi permet à l’homme de vivre de manière intense le présent et en même temps de le transcender, en entrevoyant en lui les reflets de l’éternité dont le temps est ordonné ».
« Les drames du siècle dernier – a précisé Benoît XVI – ont largement démontré que quand on perd l’espérance chrétienne, quand on perd la certitude de la foi et le désir des ‘fins ultimes’, l’homme se perd et devient victime du pouvoir ». Ainsi, « une foi sans espérance a provoqué l’apparition d’une espérance sans la foi ».
Le message du pape se termine par la citation du père Festugière, selon lequel « l’immortalité chrétienne a pour caractère propre d’être l’expansion d’une amitié » et le paradis n'est autre que « l’accomplissement définitif de l’amitié avec le Christ et entre nous ».
« L’existence donc – affirme le père Festugière – n’est pas un cheminement aveugle, mais c’est aller à la rencontre de celui qui nous aime. Nous savons donc où nous allons, vers qui nous nous dirigeons et cela oriente toute notre existence ».
Antonio Gaspari
zenit