La chancelière allemande, Angela Merkel, a confirmé hier que les deux étrangers arrêtés en Iran étaient des journalistes allemands, dont Berlin cherche à obtenir la libération. « Le gouvernement allemand suit de près la situation et le ministère des Affaires
étrangères fait tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir la libération » de ces deux personnes, a déclaré Mme Merkel lors d'une visite à Bucarest.
La justice iranienne avait précisé lundi que deux « faux journalistes » avaient été arrêtés après avoir interviewé le fils de Sakineh Mohammadi Ashtiani, une femme condamnée à mort pour adultère. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, les a accusés hier d'être liés à « un groupe contre-révolutionnaire basé en Allemagne qui avait mené des préparatifs pour leur permettre de rencontrer le fils de Mme Mohammadi Ashtiani ». « Leur cas est en cours d'examen », a-t-il ajouté. Ramin Mehmanparast n'a pas précisé le lieu de détention des deux journalistes, ni confirmé formellement leur nationalité.
Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée à mort par lapidation en 2006 pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari. Les autorités iraniennes ont suspendu le 8 septembre son exécution à la suite d'une vaste campagne internationale. Le Comité international contre la lapidation (ICS) a rapporté sur son site Internet que les deux Allemands, un reporter et un photographe, ont été arrêtés dimanche avec le fils de Mme Mohammadi Ashtiani et son avocat lors d'une descente de police dans le cabinet de l'avocat. Sajjad, le fils de Mme Mohammadi Ashtiani âgé de 22 ans, a multiplié interviews et appels auprès de médias et de gouvernements à travers le monde en faveur de sa mère.
Par ailleurs, le journal espagnol El Pais a annoncé lundi que sa correspondante en Iran avait reçu l'ordre de quitter le pays dans les deux semaines et que son accréditation lui avait été retirée. Selon le quotidien, aucune explication officielle n'a été fournie à Angeles Espinosa, mais la décision de Téhéran pourrait être liée à l'interview du fils du grand ayatollah Hossein Ali Monazeri qu'elle a menée en juillet dernier. À la suite de cette interview, elle avait été détenue dans la ville sainte de Qom et s'était vu retirer sa carte de presse.
Les correspondants étrangers doivent obtenir une permission officielle pour se déplacer hors de la capitale et ont l'interdiction de couvrir les manifestations ou autres événements politiques non officiels.
L'orient le jour
La justice iranienne avait précisé lundi que deux « faux journalistes » avaient été arrêtés après avoir interviewé le fils de Sakineh Mohammadi Ashtiani, une femme condamnée à mort pour adultère. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, les a accusés hier d'être liés à « un groupe contre-révolutionnaire basé en Allemagne qui avait mené des préparatifs pour leur permettre de rencontrer le fils de Mme Mohammadi Ashtiani ». « Leur cas est en cours d'examen », a-t-il ajouté. Ramin Mehmanparast n'a pas précisé le lieu de détention des deux journalistes, ni confirmé formellement leur nationalité.
Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée à mort par lapidation en 2006 pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari. Les autorités iraniennes ont suspendu le 8 septembre son exécution à la suite d'une vaste campagne internationale. Le Comité international contre la lapidation (ICS) a rapporté sur son site Internet que les deux Allemands, un reporter et un photographe, ont été arrêtés dimanche avec le fils de Mme Mohammadi Ashtiani et son avocat lors d'une descente de police dans le cabinet de l'avocat. Sajjad, le fils de Mme Mohammadi Ashtiani âgé de 22 ans, a multiplié interviews et appels auprès de médias et de gouvernements à travers le monde en faveur de sa mère.
Par ailleurs, le journal espagnol El Pais a annoncé lundi que sa correspondante en Iran avait reçu l'ordre de quitter le pays dans les deux semaines et que son accréditation lui avait été retirée. Selon le quotidien, aucune explication officielle n'a été fournie à Angeles Espinosa, mais la décision de Téhéran pourrait être liée à l'interview du fils du grand ayatollah Hossein Ali Monazeri qu'elle a menée en juillet dernier. À la suite de cette interview, elle avait été détenue dans la ville sainte de Qom et s'était vu retirer sa carte de presse.
Les correspondants étrangers doivent obtenir une permission officielle pour se déplacer hors de la capitale et ont l'interdiction de couvrir les manifestations ou autres événements politiques non officiels.
L'orient le jour