Pour le 6 août, fête de la Transfiguration, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a reçu du pape Benoît XVI et du secrétaire d’État du Vatican, Tarcisio Bertone, des télégrammes de vœux.
« Je vous félicite de tout cœur en cette occasion, affirme le pape dans son message. Que le Seigneur, par son esprit de paix, éclaire votre route dans l’exercice de vos charges, au service du peuple qui vous a été confié. Je vous confie à l’intercession de notre Mère, la Vierge Marie, Notre-Dame du Liban, et vous accorde, avec l’expression de mon amour, la bénédiction apostolique, ainsi qu’à tous les pasteurs et fidèles de l’Église maronite. »
Par ailleurs, le patriarche maronite a reçu M. Harès Chéhab, secrétaire général de la commission nationale islamo-chrétienne pour le dialogue.
« Les discussions et les polémiques qui ont marqué le vote de la déclaration ministérielle prouvent une fois de plus que le principe régulateur du Liban est la modération et des compromis inspirés de la formule de coexistence à laquelle tout le monde est attaché », a affirmé M. Chéhab à l’issue de sa rencontre. Il a estimé que les tâches qui attendent le gouvernement sont si « considérables » que l’entente nominale pourrait se transformer en une « entente réelle ».
Pour le responsable de la commission nationale du dialogue, « il serait élémentaire que le gouvernement s’attaque aux dossiers de la vie quotidienne », d’autant plus que les Libanais « ont le sentiment que l’État n’agit pas avec le sérieux nécessaire ».
« En dépit de sa courte espérance de vie, rien ne dit que le gouvernement ne pourra pas remplir des tâches importantes, à commencer par des nominations étrangères à tout clientélisme », a conclu M. Chéhab.
Par ailleurs, le patriarche Sfeir a reçu le député Nicolas Ghosn, venu lui souhaiter bon séjour dans sa résidence d’été de Dimane.
L'Orient Le Jour 06.08.2008