La situation des prêtres et des séminaires sera au centre de l'assemblée plénière de la Conférence épiscopale mexicaine, indique l’agence vaticane Fides.
L'Eglise catholique cherche, au Mexique, à se « rénover » et à devenir en tant qu'Eglise un « roc solide » afin d'affronter les processus de changement au sein de la société. Les évêques refusent une Eglise qui serait « statique », « réactionnaire » ou « dépassée », au seuil de la 91eassemblée plénière de la Conférence épiscopale mexicaine (CEM).
L’assemblée clôturera ses travaux vendredi, 3 juin. Elle a pour thème : le prêtre et le séminaire, et plus précisément : « La formation des disciples pasteurs pour le Mexique d'aujourd'hui ». Les participants réfléchiront sur « la réalité des prêtres et des séminaires dans tout le pays et sur les modalités d’une relance pleine d'espérance du dynamisme de la formation et de la charité pastorale, toujours dans l'optique de la mission permanente ».
Au cours du premier jour des travaux, les évêques ont observé que, dans un contexte marqué par des changements rapides et par la mondialisation, l'Eglise assure « la promotion et la défense des droits des personnes et du développement de tous les peuples ». Elle assure également « le respect de la vie et de la dignité ainsi que le partage des valeurs humaines et chrétiennes ».
Face à ces changements, les évêques déclarent : « Nous ne voulons pas une Eglise statique, réactionnaire et dépassée. Au contraire, en conformité avec les enseignements du pape Benoît XVI et en communion avec la réflexion des évêques latino-américains, nous nous préparons à offrir plus d'attention à nos communautés avec la participation opportune et nécessaire des agents pastoraux à la Mission continentale, à la nouvelle évangélisation et à la conversion de chacun d'entre nous ».
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