à Guanajuato, du 23 au 26 mars.
Un cartel a répondu oui, rapportent les agences sud-américaine en espagnol et en portugais, à condition que son principal ennemi la respecte aussi. Mais plus encore, ce que demande l’Eglise, c’est un « changement de mentalité ».
La ville de Guanajuato se trouve à 350 kilomètres au nord de Mexico. Elle est déchirée entre le cartel des « Caballeros templarios » (Templiers) et de la « Nueva Generación » (Nouvelle génération).
« Si mes paroles parviennent jusqu'à ceux qui font le mal, a dit l’archevêque, je veux leur demander qu'ils prennent en considération le fait que ce temps que nous allons vivre est un temps de paix et de grâce ».
Il a ajouté, en faisant allusion à l’insécurité des routes et à l’afflux des pèlerins que la visite du pape attirera : « Vous devez collaborer en permettant que toutes les personnes puissent venir à cet acte digne d’un grand respect. Nous ne devez pas en profiter pour faire quelque chose qui conduirait au deuil et à la mort. Acceptez de laisser les pèlerins à leur recueillement ».
Déjà, en décembre 2012 l’archevêque de Guadalajara, le cardinal Juan Sandoval Íñiguez, avait demandé une telle trêve à deux reprises.
Et en août dernier, la Conférence épiscopale mexicaine avait demandé que ces groupes permettent pacifiquement le pèlerinage des reliques de Jean-Paul II dans cent villes du pays.
Le 28 janvier dernier, le nonce apostolique au Mexique, Mgr Christophe Pierre, a déclaré que ce que l’Eglise demande c’est un « changement de mentalité »
Anita Bourdin
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