en décembre dernier et qui compte quelque 3000 habitants.
Le diocèse a en effet été supprimé au Ve s.: il n’y a plus d’évêque à Urbisaglia qui dépend désormais du diocèse de Macerata. Mais le « titre » demeure et il est conféré à des archevêques qui n’ont pas de diocèse, du fait du service qui leur est confié dans l'Eglise. Naguère, le cardinal Giuseppe Bertello a porté ce titre (de 1987 à 2012).
Mgr Gänswein a été accueilli par le maire, Roberto Broccolo, par le Conseil municipal et les autorités de la province.
L’archevêque a confié qu’il n’était jamais venu auparavant, bien qu’il connaisse la région et il s’est émerveillé de découvrir que le blason de la ville porte, comme le sien, l’effigie de saint Georges – son saint patron – : « C’est la première fois que je viens ici. Lorsque j’ai étudié l’italien à Pérouse, j’ai visité Tolentino et Macerata, mais je dois confesser que j’ai attendu jusqu’à aujourd’hui pour venir à Urbisaglia. Je connais un peu les Marches, qui sont très belles, mais c’est autre chose de connaître aussi les personnes et l’âme d’une région. Je vous suis très reconnaissant de cette invitation ». Des propos rapportés par l’agence italienne Ansa.
Le maire a résumé l’histoire de la ville romaine d’Urbisaglia, à l’origine « Urbs Salvia », et sa réalité actuelle. Il a offert à Mgr Gänswein un coffret réunissant des publications scientifiques, historiques et touristiques et une série de cartes postales de la ville. L’illustre visiteur s’est ensuite rendu au Musée archéologique et dans la maison de retraite où il a été accueilli par les applaudissements des personnes âgées auxquelles il a serré la main et donné sa bénédiction.
Il a ensuite présidé la messe en l’église Saint-Laurent aux côtés du curé, don Marino Migliori, et il a prononcé l’homélie, sur le thème des paraboles de la miséricorde, en soulignant notamment : « Le Seigneur est toujours près de nous, même lorsque nous nous éloignons de lui ».
Un bain de foule l’attendait à la fin de la célébration, Place de la République, au pied de l’antique château-fort, lors d’un verre de l’amitié.
« Je ne m’attendais pas à un tel enthousiasme, et c’est pour moi une très agréable surprise. Avec Urbisaglia, nous nous aimons dès la première rencontre. Le cardinal Bertello m’avait longtemps parlé de cette petite ville lorsqu’il avait appris ma nomination et il me l’avait si bien décrite qu’il me semble aujourd’hui que je la connaissais déjà », a confié l’archevêque, selon la même source.
Avec Hélène Ginabat
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