« Non à la guerre ! Non à la destruction du Liban ! » C'est le cri lancé par Moultazimoun, qui a appelé hier à un sit-in, le samedi 6 mars, à 13 heures, place Samir Kassir, dans le centre-ville, près de l'immeuble d'an-Nahar. Moultazimoun, rappelle-t-on, est une ONG locale qui regroupe des indépendants et des cadres de la société civile engagés dans la cause souverainiste.
Le rendez-vous s'accompagne d'un communiqué dans lequel Moultazimoun affirme : « L'échange de menaces et le climat tendu renforcent les craintes de voir une nouvelle guerre éclater, dont le Liban serait le théâtre et les Libanais les victimes, à l'instar de ce qui s'est passé au cours des guerres précédentes, de 1982 à 2006.
« Cette escalade a lieu indépendamment de la volonté des Libanais et de celle des autorités légitimes, indépendamment du pouvoir central et de l'État. Elle fait fi de toutes les considérations constitutionnelles et expose le Liban à être à nouveau l'unique théâtre de combats régionaux, transformant notre pays en un faux témoin, notre peuple en victime et conduisant notre économie à la ruine. »
« Nous refusons que le Liban soit à nouveau détruit pour le compte d'autrui, et que les Libanais soient les victimes de guerres qu'ils refusent et dont il n'assument pas la responsabilité. »
« Nous refusons de vivre dans l'inquiétude permanente de ce qui nous attend et de ce que sera notre avenir. »
« Nous demandons à l'État de prendre l'initiative de protéger le peuple et la patrie. Nous demandons au gouvernement d'étendre son autorité sur l'ensemble du pays (…) Nous aspirons à une existence de paix, de prospérité et d'avancement scientifique. Oui aux forces armées libanaises, seules garantes de sécurité et de paix », conclut Moultazimoun.
« Nous refusons que le Liban soit à nouveau détruit pour le compte d'autrui, et que les Libanais soient les victimes de guerres qu'ils refusent et dont il n'assument pas la responsabilité. »
« Nous refusons de vivre dans l'inquiétude permanente de ce qui nous attend et de ce que sera notre avenir. »
« Nous demandons à l'État de prendre l'initiative de protéger le peuple et la patrie. Nous demandons au gouvernement d'étendre son autorité sur l'ensemble du pays (…) Nous aspirons à une existence de paix, de prospérité et d'avancement scientifique. Oui aux forces armées libanaises, seules garantes de sécurité et de paix », conclut Moultazimoun.