L’occasion de mettre en relief « les contributions apportées par les femmes à la vie de l’Église et de la société au Moyen-Orient ».
Le colloque « Femmes croyantes au service de la vie, de la dignité et du bien commun », organisé par l’Union mondiale des Organisations féminines catholiques (Umofc), en collaboration avec le patriarcat latin de Jérusalem et le Forum international d’Action catholique (Fiac), rassemblera des femmes d’Irak, d’Égypte, d’Israël, des Émirats arabes, de Palestine, du Liban et de Jordanie, mais aussi d’Italie, d’Espagne, d’Argentine, du Burundi et du Mexique.
Le colloque désire donner la parole aux contributions apportées par les femmes à la vie de l’Église et de la société au Moyen-Orient, et aborder des problématiques liées à la famille, aux jeunes, à l’éducation, au travail, au dialogue œcuménique et interreligieux, à la justice et à la paix.
Mgr Fouad Twal, patriarche de Jérusalem, ouvrira les travaux sur le thème « La contribution des femmes à la vie de l’Église et de la société au Moyen-Orient, à la lumière de l’exhortation apostolique « Ecclesia in Medio Oriente » » (2012).
Maria Giovanna Ruggieri, présidente de l’Umofc, souligne « la nécessité d’écouter, de passer plusieurs journées avec les femmes de cette région qui ont la même foi que nous et qui travaillent pour construire un monde meilleur basé sur la paix, la réconciliation, le dialogue et la justice, dans un esprit de solidarité »
L’Union mondiale des Organisations féminines catholiques travaille tout spécialement en collaboration avec le patriarcat latin de Jérusalem et avec le Forum international d’Action catholique sur un parcours de sensibilisation pour reconnaître le rôle de la femme dans l’édification d’une société plus fraternelle.
Il s’agit de donner suite aux paroles de Benoît XVI dans « Ecclesia in Medio Oriente » : « Je voudrais assurer toutes les femmes que l’Église catholique, se situant dans la fidélité au dessein divin, promeut la dignité personnelle de la femme, et son égalité avec l’homme, en face des formes les plus variées de discrimination auxquelles elle est soumise, du seul fait qu’elle est femme. De telles pratiques blessent la vie de communion et de témoignage. Elles offensent gravement non seulement la femme mais aussi et surtout Dieu, le Créateur. Reconnaissant leur sensibilité innée pour l’amour et la protection de la vie humaine, et leur rendant hommage pour leur apport spécifique dans l’éducation, la santé, le travail humanitaire et la vie apostolique, j’estime que les femmes doivent s’engager et être impliquées davantage dans la vie publique et ecclésiale ».
Traduction d’Hélène Ginabat
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