Selon Radio Vatican, le pape était entouré du cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, et du cardinal Béchara Boutros Raï, patriarche d’Antioche des maronites, venus avec un groupe d’évêques maronites du Liban, de la Syrie, de la Terre Sainte.
Le pape a mis en relief trois éléments de réflexion pour la situation des chrétiens du Moyen-Orient, dans la première lecture (Esdras 9,5-9) :
Tout d’abord, l’attitude « de honte et de confusion » d’Esdras devant Dieu, au point de « ne plus pouvoir lever son visage » vers Lui, à cause des « fautes sans nombre, des péchés amoncelés jusqu'au ciel » qui ont conduit à la déportation.
Ensuite, « la prière » : Esdras est « à genoux, les mains tendues vers le Seigneur », implorant miséricorde. A cet exemple, une prière « constante », « incessante », doit être élevée pour la paix au Liban, en Syrie et dans tout le Moyen-Orient.
Enfin, troisième point, « la confiance absolue en Dieu », qui n’abandonne pas l’homme : ainsi le chemin de ce dernier repose sur l’espérance et se fortifie.
Après la communion, le cardinal Bechara Raï a salué le pape de la part de tous les évêques participants, de tous les maronites et de tout le Liban, en le remerciant : « Votre prière et votre exhortation pour la paix en Syrie et au Moyen-Orient ont semé espérance et confort ».
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