Près de 40.000 jeunes, provenant non seulement d’Italie mais également de France, du Luxembourg, d’Allemagne, de Belgique, de Suisse, de Malte, d’Albanie et de Yougoslavie, étaient invités à écouter la Parole de Dieu et réfléchir sur leur vocation.
L’événement s'est situé environ à mi-chemin entre la Journée Mondiale de la Jeunesse de Madrid en 2011 et la prochaine JMJ de Rio de Janeiro, en 2013.
Chants et danses ont résonné dans les rues de la ville, accueillant l’arrivée des initiateurs du Mouvement, Kiko Arguello, Carmen Hernandez et Mario Pezzi, ainsi que le cardinal Sepe, sur la place du Plébiscite.
Au terme de la rencontre, 200 jeunes gens se sont agenouillés aux pieds de l’archevêque pour recevoir sa bénédiction et confirmer leur désir de se préparer à entrer au séminaire, puis près de 120 jeunes filles ont fait de même pour dire leur désir de consécration à Dieu et leur disponibilité à se consacrer à la mission en Asie, notamment en Chine.
Une centaine d’autres jeunes ont confirmé leur disponibilité à prier quotidiennement le chapelet au pied du Saint-Sacrement pour les missio ad gentes que le mouvement organise depuis des années dans les régions les plus sécularisées d’Europe.
Environ 300 chapelets ont été distribués à des groupes de 80 jeunes de la région de Naples (Campanie) auxquels ont été confiés les missio ad gentes de Nice, Marseille et Lausanne; alors que d’autres régions d’Italie ont reçu celles de Lyon, Albi, Toulon.
Cette rencontre de Naples est pour la ville « une rencontre pleine de lumière et de force de l’Esprit Saint », a dit Kiko Argüello à la foule de jeunes avant d’accueillir la Vierge du Carmel, portée jusqu’à l’estrade par des séminaristes et des prêtres, en chantant l« Una gran señal », chanté à la JMJ de Madrid.
« Soyez aujourd’hui comme la Mère du Christ », a lancé Kiko Argüello à la jeune assemblée après avoir remercié la Vierge d’avoir « inspiré et aidé ce Chemin ». « Accueillez-la car elle a le pouvoir d’exorciser et de changer la vie de tant de gens », a-t-il dit dans le cadre d’une célébration de la Parole.
Il leur a rappelé que « tous les hommes sont nés avec la mort en eux », que celle-ci est « le péché originel entré dans le monde par jalousie du démon ». Or, a-t-il expliqué « on a peur de la mort, on la fuit, devenant ainsi esclave du démon ».
Mais cette peur peut-être vaincue, a ajouté Kiko Argüello. Comment ? En « triomphant de la mort comme le Christ l’a fait avec la résurrection qui est la sienne mais aussi la nôtre », proclamant cette vérité que « l’homme ne peut vivre pour lui-même », qu’il doit y croire, croire en ce plan de salut, en disant « oui » à Dieu, sans avoir peur car « nous ne sommes pas seuls ».
Jeunes, a-t-il encouragé, « ne craignez point de donner votre vie au Christ (…) rien ne peut nous empêcher de l’aimer, même les souffrances aident à nous unir à Lui ».
Le cardinal Sepe a invité les jeunes à dire « oui » au Seigneur et à aller dans le monde entier prêcher l’Evangile : « Dieu se met en marche pour rencontrer l’homme, a-t-il dit. A vous maintenant de suivre la voie du Christ ».
« Vous n’avez rien à craindre, Il vous a choisis et vous envoie annoncer le salut. Allez, et devenez des missionnaires de la vraie vie dans ce monde qui méprise Dieu, prêche la violence, les meurtres, et n’a pas peur de tuer des innocents de 16 ans », a exhorté l’archevêque de Naples, en allusion aux derniers évènements tragiques de Brindisi.
A la fin de la rencontre, Zenit a recueilli les sentiments de quelques jeunes sur cette journée : pour le premier, Simone, 23 ans, qui vient de Rome, c’est sa troisième expérience, il explique qu’il a besoin « d’exprimer sa reconnaissance à Dieu pour tout ce qu’il a fait », qu’il sent que « sa vie n’a pas de sens sans Lui, que tout le reste ne le satisfait pas » et qu’il veut donc « tout lui donner ».
D’autres comme Mattia, de l’Ombrie, ou Stefano, du Latium, disent vouloir « se jeter dans cette aventure merveilleuse » à laquelle Dieu les convie, comme l’a dit Kiko Argüello avec « force et enthousiasme ».
Cet « esprit de Kiko », sa catéchèse, la communion qui s’est très vite créée avec les autres personnes, les appels vocationnels, la sérénité qui transparait clairement sur tous les visages, sont autant d’arguments pour ces jeunes qui, comme en a témoigné l’un d’entre eux, ont compris que « Dieu est vraiment parmi nous et que c’est dans l’Eglise seulement que l’on peut trouver le chemin du bonheur ».
zenit