La messe a été présidée par Mgr Mariano Crociata, secrétaire général de la Conférence des évêques italiens (CEI), en la basilique de Sainte-Marie-des-Anges. Le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, était présent.
Le cardinal Bagnasco, président de la CEI, a rejoint la cérémonie plus tard à cause des intempéries qui ont sévi à Rome à la fin de la semaine. A la fin de la cérémonie, il a souhaité que « la lumière du Seigneur aide à faire la vérité et la justice, à guérir les blessures, à fortifier le courage et la confiance envers l’avenir : c’est possible et juste ! ».
Le cardinal a demandé de prier notamment « pour les disparus, pour les naufragés de cette tragédie » sans oublier « toutes les familles », que l’Eglise considère « avec grande affection ». Il a souhaité pour elles « la force et la consolation de l’Esprit », afin retrouver rapidement « la sérénité de la vie » et que « les souvenirs tragiques » soient apaisés.
Le cardinal a rendu hommage au travail des secouristes volontaires, spécialement « les habitants de l’île du Giglio », que l’Italie regarde avec « estime et reconnaissance ». « En eux, a ajouté le cardinal, nous reconnaissons l’âme profonde de notre peuple, riche d’intelligence et de cœur, toujours capables de grandes choses, sans perdre courage. »
Pour sa part, M. Giorgio Napolitano, a insisté sur la nécessité de poursuivre les enquêtes pour « faire la lumière » sur ce qui est arrivé.
La justice française vient de prolonger de trois mois à partir de demain, mardi 14 février, le délai accordé aux naufragés du Costa Concordia pour accepter l'offre d'indemnisation à l'amiable de la compagnie Costa Crociere. Et le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire sur le naufrage.
Les victimes ou disparus sont de 8 pays différents: Italie, Allemagne, Espagne, Hongrie, France, Pérou, Inde, Etats-Unis.
Anne Kurian
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