Sur les ondes de la VDL, Nayla Tuéni a par ailleurs affirmé être en ligne avec son père, Gebran Tuéni, « qui n’a jamais redouté les conséquences, pour les chrétiens, de la chute des dictatures ».
Elle a également critiqué le Hezbollah, affirmant que le secrétaire général du Hezbollah « devrait se convaincre qu’il y a quelqu’un d’autre que lui dans le pays », et s’est interrogée sur la raison pour laquelle il redoute la comparution des quatre membres du Hezbollah accusés de complicité dans l’assassinat de Rafic Hariri.
« Les innocents n’ont pas peur », a-t-elle lancé, tout en se félicitant de la décision libanaise de financement du TSL.
« On ne peut pas vivre dans un pays dominé par un parti armé », a affirmé encore Nayla Tuéni, qui a exclu « un retour aux temps de la tutelle syrienne ».
Enfin, Nayla Tuéni a qualifié de « minus » ceux qui critiquent le métropolite Élias Audi.
Nayla Tuéni se resitue sur l’échiquier politique
« Je suis d’Achrafieh et pour Achrafieh. » Sortant d’un silence de plusieurs mois, la députée d’Achrafieh, Nayla Tuéni, a réaffirmé hier qu’elle est « membre fondateur du 14 Mars » et ne se voit « nulle part ailleurs qu’aux côtés de la révolution du Cèdre ».
Nayla Tuéni a tenu ses propos sur la radio « Voix du Liban » (Achrafieh). Parallèlement, la parlementaire, accompagnée de M. Ghassan Hajjar, rédacteur en chef du quotidien an-Nahar, a été reçue hier par le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï.
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