Le pape a souligné que « la nouvelle évangélisation a commencé avec le Concile ». Mais face à « la sécularisation », à « l’absence de Dieu », à « la difficulté à l’approcher », à « le voir comme une réalité qui concerne ma vie ».
Malgré la diversité des situations, il existe un « problème commun » : « Comment aujourd’hui, dans ce contexte de notre rationalité moderne, pouvons-nous de nouveau découvrir Dieu comme l’orientation fondamental de notre vie, l’espérance fondamentale de notre vie, le fondement des valeurs qui construisent réellement une société, et comment pouvons-nous tenir compte de la spécificité des différentes situations ».
Le pape invite à « annoncer un Dieu qui répond à notre raison parce que nous voyons la rationalité du cosmos, nous voyons qu’il y a quelque chose derrière, mais nous ne voyons pas combien ce Dieu est proche, combien il me concerne et cette synthèse du Dieu grand et majestueux et du Dieu petit qui est proche de moi, m’oriente, me montre les valeurs de ma vie. C’est le noyau de la nouvelle évangélisation ».
« L’intuition du cœur, insiste le pape, doit se mettre en relation avec la rationalité de la foi et avec la profondeur de la foi qui va plus loin que la raison. Nous devons chercher à ne pas perdre le cœur, mais relier cœur et raison, de façon à ce qu’ils coopèrent, parce que c’est seulement ainsi que l’homme est complet et peut réellement aider et travailler à un avenir meilleur.
En répondant à une autre question, le pape avait fait observer que la rationalité fait partie de la mission de l’Eglise d’éduquer les consciences: « Ce qui est important, c’est que l’Eglise offre une contribution fondamentale à la rationalité commune, et elle doit toujours aider à l’éducation des consciences, que ce soit pour la vie publique, ou pour la vie privée. »