Au moins 17 Palestiniens, dont un journaliste de Reuters, et 3 soldats israéliens ont été tués mercredi dans la bande de Gaza. Ces affrontements sont les plus violents qu'ait connus la région depuis début mars.
L'attaque la plus meurtrière, un raid aérien mené dans le centre du territoire, a fait au moins neuf morts palestiniens, dont deux enfants, et 17 blessés, selon une source médicale palestinienne.
Le chef des urgences de Gaza a indiqué que toutes les victimes de cette attaque étaient des civils. Selon des témoins, un hélicoptère israélien a lancé plusieurs missiles contre un groupe de combattants se préparant à tirer des obus de mortiers contre Israël. Mais plusieurs engins ont atteint un groupe de Palestiniens rassemblés dans le camp de réfugiés.
Le chef des urgences de Gaza a indiqué que toutes les victimes de cette attaque étaient des civils. Selon des témoins, un hélicoptère israélien a lancé plusieurs missiles contre un groupe de combattants se préparant à tirer des obus de mortiers contre Israël. Mais plusieurs engins ont atteint un groupe de Palestiniens rassemblés dans le camp de réfugiés.
Journaliste tué
Dans une autre attaque aérienne, un journaliste palestinien de l'agence de presse britannique Reuters a été tué alors qu'il couvrait les affrontements. Un missile s'est abattu sur son véhicule, portant les lettres "TV", qui circulait dans le secteur de Boureij. Deux autres Palestiniens ont été tués dans la frappe.
Dans la matinée, trois soldats israéliens et quatre combattants palestiniens avaient été tués lors d'affrontements à Gaza-ville. La branche armée du Hamas, mouvement qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé avoir tué les trois soldats lors d'une "embuscade sophistiquée".
Cette embuscade est "un message à l'ennemi sioniste pour lui dire que Gaza restera un chaudron dans lequel échoueront tous ses plans criminels", a prévenu le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam. Un cinquième combattant a en outre été tué et trois blessés dans un raid aérien dans le nord de la bande de Gaza, selon une source médicale palestinienne et l'armée.
Dans une autre attaque aérienne, un journaliste palestinien de l'agence de presse britannique Reuters a été tué alors qu'il couvrait les affrontements. Un missile s'est abattu sur son véhicule, portant les lettres "TV", qui circulait dans le secteur de Boureij. Deux autres Palestiniens ont été tués dans la frappe.
Dans la matinée, trois soldats israéliens et quatre combattants palestiniens avaient été tués lors d'affrontements à Gaza-ville. La branche armée du Hamas, mouvement qui contrôle la bande de Gaza, a affirmé avoir tué les trois soldats lors d'une "embuscade sophistiquée".
Cette embuscade est "un message à l'ennemi sioniste pour lui dire que Gaza restera un chaudron dans lequel échoueront tous ses plans criminels", a prévenu le porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam. Un cinquième combattant a en outre été tué et trois blessés dans un raid aérien dans le nord de la bande de Gaza, selon une source médicale palestinienne et l'armée.
Mahmoud Abbas condamne
Mahmoud Abbas, en visite à Moscou, a "vigoureusement" condamné les opérations militaires israéliennes. Le président palestinien a appelé "le gouvernement israélien à mettre fin immédiatement à cette agression et toutes les parties à coopérer avec les efforts égyptiens en vue d'instaurer une trêve afin d'éviter à notre peuple d'avantage de souffrances".
Ces violences font planer le doute sur les chances de la reprise du processus de paix entre le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, qui contrôle la Cisjordanie, amorcée en fin d'année dernière mais déjà mal engagée.
Les Etats-Unis affirment vouloir pousser les parties vers un accord négocié avant la fin de l'année et le départ du président actuel George W.Bush.
Mahmoud Abbas, en visite à Moscou, a "vigoureusement" condamné les opérations militaires israéliennes. Le président palestinien a appelé "le gouvernement israélien à mettre fin immédiatement à cette agression et toutes les parties à coopérer avec les efforts égyptiens en vue d'instaurer une trêve afin d'éviter à notre peuple d'avantage de souffrances".
Ces violences font planer le doute sur les chances de la reprise du processus de paix entre le gouvernement israélien et l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, qui contrôle la Cisjordanie, amorcée en fin d'année dernière mais déjà mal engagée.
Les Etats-Unis affirment vouloir pousser les parties vers un accord négocié avant la fin de l'année et le départ du président actuel George W.Bush.
tsrinfo.ch- jeudi 17 avril 2008