Le pape a en effet reçu en audience, au Vatican, les délégués fraternels d’Eglise chrétiennes, les représentants du peuple juif et de religions non chrétiennes, qui étaient présents à la messe d’inauguration de son pontificat, hier, 19 mars.
Le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier, a ouvert la rencontre par un discours, dont le pape François l’a remercié « de tout cœur », l’appelant « mon Frère André », du nom du frère de saint Pierre, saint André étant patron du patriarcat de Constantinople.
Le pape François a signifié son engagement personnel pour l’unité des chrétiens : « je désire assurer, dans le sillage de mes prédécesseurs, de ma ferme volonté de poursuivre sur le chemin du dialogue œcuménique ».
Il a confié aux délégations chrétiennes que lors de la messe d’inauguration de son pontificat, la veille, place Saint-Pierre, il avait senti « à travers [leurs] personnes, la présence spirituelle des communautés » qu’ils représentaient : « j’ai eu l’impression de voir, d’une certaine façon, la préfiguration de la pleine réalisation [de l’unité des chrétiens], qui dépend du plan de Dieu et de notre loyale collaboration », a-t-il ajouté.
Dans cet esprit, il a exhorté les Eglises chrétiennes à être « intimement unies à la prière de notre Sauveur lors de la Dernière Cène, à son invocation : ut unum sint ».
Donner « un témoignage libre, joyeux et courageux » de la foi commune reçue au baptême est le « meilleur service à la cause de l’unité entre les chrétiens, un service d’espérance pour un monde encore marqué par les divisions, les oppositions et les rivalités », a-t-il estimé.
Pour le pape, la fidélité à la volonté de Dieu, « dans nos pensées, nos paroles et nos actions », renforcera « réellement et substantiellement » la marche vers l’unité.
Le pape a également rendu hommage au travail du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens et aux fruits du Concile Vatican II.